Les universités flamandes en Belgique ont décidé vendredi 31 janvier de mettre fin à leur coopération académique avec leurs partenaires israéliens, réitérant leur condamnation de toutes les violations du droit international humanitaire et des crimes de guerre.
Le Conseil Interuniversitaire Flamand (VLIR) a indiqué dans un communiqué qu’il n’y aurait pas de nouveaux projets avec des partenaires israéliens, ajoutant que les collaborations existantes avec les partenaires de recherche israéliens continueront d’être soumises à une évaluation des droits de l’homme.
Dans une lettre ouverte datée du 14 janvier, des milliers d’étudiants, de professeurs, de chercheurs et d’autres membres du personnel académique avaient appelé les universités belges à rompre tous leurs liens avec les institutions israéliennes en raison des attaques israéliennes sur Gaza et la Cisjordanie.
Le VLIR a souligné que le monde académique porte une responsabilité particulière et qu’il peut jouer un rôle crucial dans la restauration des institutions éducatives et de recherche à Gaza.
Le VLIR a également réitéré son appel à la Commission européenne pour qu’elle publie des lignes directrices permettant aux universités participant à des consortiums de recherche financés par l’Union européenne d’évaluer si les partenaires israéliens impliqués dans ces consortiums sont impliqués dans des violations des droits de l’homme.
«Nous suivons de près cette situation et poursuivrons le dialogue avec la Commission européenne sans relâche», a déclaré Jan Danckaert, président du VLIR.
La guerre génocidaire d’Israël a tué plus de 47 400 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et a fait plus de 111 000 blessés depuis le 7 octobre 2023.
L’offensive israélienne sur Gaza a laissé plus de 11 000 personnes disparues, avec des destructions massives et une crise humanitaire qui a coûté la vie à de nombreuses personnes âgées et enfants, dans l’une des pires catastrophes humanitaires mondiales jamais vécues.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt en novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.
Source: Anadolu