Deux sources palestiniennes proches des discussions en cours pour sortir de la crise menaçant la trêve entre ‘Israël’ et le Hamas on fait état jeudi matin de progrès susceptibles de mener à la tenue d’un nouvel échange de prisonniers samedi comme prévu.
« Il y a des progrès », a déclaré à l’AFP une de ces sources, indiquant que les médiateurs avaient obtenu une « promesse israélienne de mettre en oeuvre les dispositions du protocole humanitaire [de l’accord de trêve, NDLR] dès ce matin ».
« Le Hamas a confirmé à des responsables égyptiens [l’Egypte étant un des médiateurs, NDLR] son engagement […] à réaliser le sixième échange de prisonniers dans les temps, samedi, dès qu'[Israël] honore son engagement. »
Après la confirmation par les médiateurs de l’accord d’Israël, les «pré-fabriqués, les tentes, le carburant, l’équipement lourd, les médicaments, les matériaux de rénovation des hôpitaux et tout ce qui est lié au protocole humanitaire» pourront commencer à être acheminés dans la bande de Gaza, a précisé la première source.
Un accord mis à rude épreuve
Conformément à la première phase de l’accord de trêve, les deux parties devaient entamer des négociations indirectes pour la deuxième phase 16 jours après l’entrée en vigueur de la première phase, le 19 janvier.
Jusqu’à présent, ces négociations n’ont pas commencé, bien qu’il y ait eu cinq échanges d’otages et de prisonniers comme convenu.
Le Hamas a libéré 16 otages israéliens lors de ces échanges, et Israël des centaines de prisonniers palestiniens.
Le sixième échange est prévu pour samedi, mais le Hamas a annoncé le report de la libération d’otages, accusant Israël de ne pas autoriser l’entrée à Gaza de denrées humanitaires essentielles et de retarder les négociations pour la deuxième phase.
L’accord de cessez-le-feu en cours a été mis à rude épreuve ces derniers jours et, mardi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti que les combats pourraient reprendre si les captis israéliens n’étaient pas libérés samedi.
Sa menace fait écho à celle du président américain, Donald Trump, qui avait déclaré un jour plus tôt que «l’enfer» se déchaînerait à Gaza si le Hamas ne libérait pas «tous» les captifs israéliens d’ici samedi.