‘Israël’ signe, ce mardi 15 septembre à la Maison Blanche des accords avec les Emirats arabes unis et Bahreïn, et sur lesquels compte Donald Trump pour se présenter en « faiseur de paix » à sept semaines de la présidentielle américaine.
Le président des Etats-Unis a tenu à organiser une cérémonie en grande pompe à Washington au cours de laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit formellement établir des relations diplomatiques entre l’entité sioniste et ces deux pays arabes.
Une poignée de main historique entre le dirigeant israélien et les représentants arabes n’est pas exclue, a déclaré un haut responsable américain, soulignant que tous les participants auront auparavant été testés au coronavirus.
Un impact positif sur tous les Israéliens
« Il s’agit d’un tournant majeur dans l’histoire d’Israël et dans l’histoire du Moyen-Orient », s’est enthousiasmé lundi le Premier ministre Benyamin Netanyahu, à la veille de la cérémonie de signature des accords de normalisation avec les Emirats arabes unis et Bahreïn, qui aura lieu ce mardi 15 septembre à la Maison Blanche.
« Cela aura un impact positif énorme sur tous les citoyens israéliens », a-t-il promis dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, ajoutant par ailleurs que d’autres pays allaient bientôt suivre l’exemple d’Abou Dhabi et de Manama.
« Je tiens entre mes mains une version préliminaire du traité de paix historique entre Israël et les Émirats, ainsi que de la déclaration de paix historique entre Israël et Bahreïn. Nous avons travaillé dessus pendant de très nombreuses années », a rappelé le chef du gouvernement.
Des divergences sont toutefois déjà apparues sur les conditions entourant l’accord avec les Emirats.
Aux yeux du pays du Golfe, ‘Israël’ a accepté de « mettre fin à la poursuite de l’annexion des territoires palestiniens ».
Mais le Premier ministre israélien a lui affirmé qu’il n’avait « pas renoncé » à l’annexion de vastes pans de la Cisjordanie occupée, uniquement « reportée ».
De même, Netanyahu a dit s’opposer, pour préserver la supériorité militaire de l’entité sioniste dans la région, à la vente aux Emirats d’avions de chasse furtifs américains F-35 qu’Abou Dhabi veut acquérir.
Sources: AFP + Médias israéliens