Le groupe de la résistance irakienne contre l’occupation américaine Qassem al-Jabbarine a mené des attaques contre des colonnes de ravitaillement pour la coalition internationale au sud de Bagdad en Irak, a rapporté ce vendredi 25 décembre la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen. Cette même formation avait déjà déclaré être derrière plusieurs attaques visant des convois américains.
«La brigade Qassem al-Jabbarine a revendiqué les attaques contre les colonnes de la coalition internationale dirigée par Washington», a rapporté la chaîne, rapporte l’agence russe Sputnik, se référant à une déclaration du groupe, en précisant que de nouvelles attaques similaires avaient été promises.
Plus tôt dans la journée de vendredi, les services de sécurité irakiens ont rapporté qu’un convoi de la compagnie irakienne fournissant du ravitaillement à la coalition internationale et qui transportait une cargaison destinée aux forces armées irakiennes avait été attaqué. Les faits, qui ont endommagé l’une des voitures du convoi en laissant son conducteur blessé, se sont produits dans la province d’Al-Qadisiyya, au sud de Bagdad.
Deux attaques similaires contre des convois d’approvisionnement de la coalition, l’une dans la province de Dhi Qar et l’autre dans celle d’Al-Muthanna, se sont produites le même jour, selon la chaîne al-Mayadeen.
Dans son communiqué, le groupe assure qu’il existe un plan américain sournois pour viser les zones résidentielles à travers les missiles qu’ils ont introduits pour accuser la résistance ».
« Tous ces actes ne nous empêcheront pas de vous prendre pour cible. L’occupant doit savoir que nos frappes seront douloureuses », a conclu le texte du communiqué.
Attaques précédentes
Ce n’est pas la première fois que ce groupe, jusqu’à présent peu connu, fait parler de lui en revendiquant de telles actions. Annonçant «la fin de la trêve» et de nouvelles attaques contre le personnel militaire étranger, il a revendiqué une attaque contre un convoi au sud de Bagdad en septembre et deux autres dans la même zone géographique début décembre.
La présence des forces étrangères et américaines est décriée par de nombreux protagonistes irakiens depuis l’assassinat, le 3 janvier dernier, dans un raid américain du numéro deux du Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandess, au côté du chef de la force al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran le général Qassem Soleimani. Leur départ a été réclamé dans une résolution votée à la majorité au sein du Parlement irakien et dans une lettre adressée par l’ex-ministre irakien Adel Abdel Mahdi au commandement de la Coalition et au Conseil de sécurité. Mais les Etats-Unis refusent d’obtempérer et opèrent des redéploiements qui ne semblent pas tromper les Irakiens.
Source: Divers