À l’occasion du 43e anniversaire de l’enlèvement des quatre diplomates iraniens au Liban, le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) a réitéré sa position selon laquelle « l’entité israélienne est responsable », exigeant que « leur sort soit révélé ».
Il a déclaré que « toute nouvelle agression israélienne rapprocherait l’entité de sa disparition ».
Le CGRI a souligné dans un communiqué : « Nous apprécions les efforts du gouvernement libanais et soulignons la nécessité de poursuivre l’enquête avec plus de sérieux et de reconstituer une commission d’enquête en coopération avec les organisations internationales afin de faire la lumière sur le sort des quatre diplomates ».
La réponse iranienne à l’agression révèle la fragilité de l’entité sioniste
Le CGRI a affirmé dans son communiqué que » la réponse décisive à la récente agression israélienne a révélé l’impuissance de l’entité israélienne et a aggravé sa crise juridique ».
Le communiqué a également considéré cette réponse comme « le prolongement de la détermination de grands moudjahidines comme Hajj Ahmad Motevaselian ».
Le texte a indiqué que « la volonté des combattants de la résistance s’est désormais transformée en un arbre de résistance profondément enraciné dans la région, une force de dissuasion et de confrontation à travers toute la géographie de la nation islamique », soulignant que « toute agression israélienne accélérera la fin de cette fausse entité ».
L’affaire des quatre diplomates iraniens
Il convient de noter que l’enlèvement des quatre diplomates iraniens au Liban remonte au 4 juillet 1982, lors de l’invasion israélienne, lorsqu’une milice des Forces libanaises a intercepté un véhicule diplomatique appartenant à l’ambassade d’Iran au poste de contrôle de Barbara, au nord de Beyrouth.
À bord du véhicule se trouvaient : Ahmad Motevaselian (attaché militaire), Sayyed Mohsen Moussawi (chargé d’affaires de l’ambassade), Taghi Rastegar Moghadam (employé diplomatique) et Kazem Akhavan (photojournaliste). Les quatre hommes ont été emmenés vers un lieu inconnu et, selon de nombreuses sources, ils ont ensuite été remis à l’armée d’occupation israélienne. En avril 2023, le Corps des gardiens de la révolution islamique iranien a annoncé le martyre des quatre diplomates iraniens, révélant ainsi un mystère qui durait depuis près de 41 ans.
Source: Médias