La commémoration des hauts commandants de la Résistance s’est tenue dans la ville d’Abou Kamal en Syrie avec la participation d’un nombre personnalités politiques.
Le premier anniversaire de l’assassinat des deux hauts commandants de la Résistance, le général Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes a été célébré jeudi 31 décembre dans la ville syrienne d’Abou Kamal. Les habitants y ont participé en masse.
Prenant la parole lors de la cérémonie, Javad Torkabadi, ambassadeur iranien à Damas, a affirmé que l’assassinat du général Soleimani ne resterait pas sans réponse et que la Syrie se positionnait à la première ligne de front de la Résistance.
De son côté, le parlementaire irakien, Abd al-Karim al-Dandal, a déclaré que l’assassinat du général Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes ne détruirait pas la volonté de la Résistance. Plus loin dans son discours, il a salué le soutien du président syrien à la Résistance palestinienne.
« La nouvelle de la victoire en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban se profile à l’horizon », s’est-il félicité.
Décrivant le général Soleimani comme « symbole de la Résistance », Talel Naji, secrétaire-général adjoint du Front populaire pour la libération de la Palestine a déclaré qu’il a été assassiné pour avoir refusé de faire des concessions aux occupants américains et de méconnaître les droits des Palestiniens.
Les habitants d’Abou Kamal ont installé des photos des martyrs Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes sur les toits de leurs maisons, tandis qu’un grand nombre de résidents des régions voisinant se sont rendus à Abou Kamal pour assister à la cérémonie.
L’ancien commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani, et le chef adjoint des Hachd al-Chaabi ont été assassinés le 3 janvier 2020 par un drone américain près de l’aéroport de Bagdad.
Source: Avec PressTV