Le porte-parole du mouvement de résistance yéménite Ansarullah a confirmé que « les opérations de défense légitimes du Yémen se poursuivront jusqu’à l’arrêt total de l’agression et du blocus contre le Yémen ».
Mohammad Abdel Salam a écrit, mercredi 10 février, sur son compte twitter : « Les crimes de la coalition d’agression US commis à l’encontre du peuple yéménite sont sans précédent. Les crimes odieux et terroristes font de l’Arabie et des Emirats deux pays poursuivis en matière des droits de l’Homme… », a rapporté la télévision yéménite AlMasirah.
Ces propos interviennent après que les Etats-Unis aient exhorté Ansarullah (Houthis) à « cesser immédiatement leurs agressions » en allusion à l’attaque yéménite contre un aéroport saoudien.
Les forces yéménites ont mené, mercredi, une attaque aux drones contre l’aérodrome des avions militaires dans l’aéroport saoudien d’Abha, dans la province d’Assir, au sud du royaume saoudien.
Selon le porte-parole des forces yéménites, le général Yehya Sarea, les raids des quatre drones de type Samad 3 et Qassef 2 ont atteint leur cible avec précision.
« Nous condamnons l’attaque des Houthis de ce jour », a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse.
« Il n’y a pas de solution militaire à la guerre au Yémen. Nous exhortons à nouveau les Houthis à cesser immédiatement ces agressions » et « à démontrer un engagement réel à participer de manière constructive à des négociations de paix », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Nous restons déterminés à améliorer notre soutien à notre partenaire, l’Arabie saoudite, pour qu’elle puisse se défendre contre les menaces visant son territoire », selon ses propres termes.
Le nouvel émissaire américain pour le dossier yéménite, Tim Lenderking, se trouve actuellement en Arabie saoudite, juste après l’annonce par le président Joe Biden qu’il mettait fin au soutien des Etats-Unis à la coalition militaire dirigée par Ryad dans la guerre contre le Yémen.
La guerre, lancée par l’Arabie contre le Yémen depuis 2015, a fait des dizaines de milliers de mort parmi les civils yéménites et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’Onu.