Les forces de la coalition internationale dirigées par Washington en Syrie aurait d’établir une nouvelle base militaire dans le triangle situé entre l’Irak, la Syrie et la Turquie.
Cette information a été donnée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale dont le siège se trouve à Londres et qui dispose de certains canaux sur le territoire syrien, non identifiés.
L’OSDH qui cite des sources locales non identifiées fait état de l’envoi le dimanche 14 février de nouveaux renforts dans les bases militaires américaines situées dans la province de Hassaké, dans le nord-est syrien.
« Un convoi de la coalition internationale comprenant environ 50 camions contenant du matériel logistique et militaire, accompagnés de véhicules blindés, est entré dans les territoires syriens depuis le poste frontière d’Al-Walid », ont rapporté ces sources, ajoutant que « le convoi a atteint les bases de la coalition internationale à Qamichli et Hassaké. »
La nouvelle base devrait être édifiée dans région d’Ain Dewar, a-t-il indiqué.
Ces sources ont signalé que les forces américaines se sont redéployées dans la campagne de la ville d’Al-Yaarubiyah dans la région d’Al-Malikiyah, au nord-est de Hassaké, après avoir établi une nouvelle base militaire, qui est un ancien aéroport agricole, après l’avoir fortifiée avec des murs en béton, érigeant des monticules de terre et y établissant un héliport.
Du matériel militaire et logistique y a été transporté, et une grande partie de celui-ci a été amenée depuis la base des silos du village de Tal Aalo, que les forces d’occupation américaines avaient évacuée ces derniers jours.
Auparavant, le Pentagone avait annoncé que les forces américaines en Syrie n’étaient plus responsables de la protection du pétrole dans ce pays, leur seul devoir étant de lutter contre Daech, dans ce qui semble être un amendement des objectifs fixés pour ces forces par l’ancien président Donald Trump.
« Les employés et sous-traitants du département de la Défense ne sont pas autorisés à tendre la main à une entreprise privée cherchant à exploiter les ressources pétrolières en Syrie, ni aux employés de cette société ou à ses agents », a déclaré le porte-parole du département américain de la Défense, John Kirby, dans un point de presse.
En réponse à une question sur la mission des forces américaines en Syrie, il a ajouté que la raison pour la présence des forces américaines déployée dans le nord-est de la Syrie, dont les effectifs s’élèvent actuellement au nombre d’environ 900, « sont là pour soutenir la mission contre Daech en Syrie ».
A noter que la grande majorité des champs pétrolifères de l’est et du nord-est de la Syrie restent hors du contrôle de l’État syrien.
Ces champs sont situés dans des zones principalement contrôlées par les Forces démocratiques syrienne (FDS), les milices kurdes soutenues par les États-Unis et pour qui les rentrées pétrolières sont la principale source de leurs revenus.
En 2019, l’ancien président américain Donald Trump avait annoncé avoir changé sa décision de retirer toutes les forces américaines du nord-est de la Syrie, et qu’il gardera quelques centaines de soldats «là où il y a du pétrole».
Source: Médias