Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a affirmé que « le Hezbollah, dans ses relations avec ses alliés, n’a pas échoué lors des élections législatives et a toujours coopéré avec eux ».
Dans une interview accordée à al-Manar TV, le dimanche 22 mai, Cheikh Qassem a souligné que « nous ne voulons pas de majorité parlementaire, et nous n’avons pas œuvré pour l’avoir ».
Selon lui, « les restes du 14 mars disposaient de 47 députés lors des élections précédentes, et n’en disposent aujourd’hui que de 36, ce qui est une nette régression ».
Faisant un décompte parmi les nouveaux élus selon le critère de soutient à la résistance contre l’ennemi sioniste, cheikh Qassem en a dénombré 77 d’entre eux qui sont favorables à la résistance.
« Nous avons des relations avec des députés modérés et indépendants et avec les groupes et les organisations populaires qui ne sont pas affiliés aux ambassades », a-t-il souligné, assurant que dans le Hezbollah, « nous n’avons accusé personne de trahison dans le mouvement du 17 octobre, sauf ceux qui sont directement associés aux ambassades ».
« Chacun a le droit d’exprimer sa douleur », a-t-il dit.
Cheikh Naim a poursuivi : « Nous, en tant que Hezbollah, sommes à l’aise et rassurés. Nous pensons que les élections ont été un succès pour nous et pour notre peuple. Quant aux personnes que nous avons perdues, leur perte n’est que temporaire »
« Un certain nombre de députés seront dans un alignement national différent après les séances de dialogues avec eux », a-t-il aussi prévu.
Cheikh Naïm a émis l’espoir que les différents protagonistes « se mettent en tête l’idée de ne pas torpiller (le parlement) et qu’ils choisissent qui ils veulent à la tête du parlement », soutenant la nomination par le Bloc du Développement et de la libération de Nabih Berri et appelant les autres à cette nomination ».
« Nous ne devons pas perturber cette échéance », a-t-il insisté.
Il a ajouté : « Nous sommes avec l’option disponible devant nous en faveur du relancement du pays, et je souhaite à chacun de ne pas s’abstenir d’exercer son droit constitutionnel », exprimant son soutien « à la formation d’un gouvernement d’union nationale », estimant qu’ « il est difficile pour le pays d’avancer sans gouvernement d’union nationale ».
Cheikh Qassem a expliqué que le Hezbollah opte en faveur de l’accomplissement du plan de relance économique lors de la première séance gouvernementale ».
« Il faut restructurer les banques, sauvegarder les droits des déposants, répartir les pertes entre ceux qui les ont causées et restituer les fonds qui ont été exfiltrés », a-t-il aussi défendu. Insistant sur la nécessité « de mettre en exécution au plus vite des plans qui ont été élaborés, tels que l’électricité, les transports et les infrastructures ».
Source: Al-Manar