Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé, le mardi 5 juillet, la mort en Ukraine d’un second mercenaire français, confirmant une information de RTL lundi.
«Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès», a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué. «Nous présentons nos condoléances à sa famille, avec laquelle les services concernés (…) sont en contact».
Lundi, RTL avait annoncé le décès de ce mercenaire. «Il a succombé à ses blessures le 25 juin dernier dans la région de Kharkiv. Il avait 20 ans et avait rejoint la légion internationale le 1er mars dernier», avait-elle twitté, selon l’AFP.
«Grièvement blessé, dans le coma, Adrien D. était soigné dans un hôpital de campagne dans la région de Kharkiv», dans le nord-est de l’Ukraine, a précisé la radio sur son site internet.
Le ministère avait indiqué début juin qu’un premier mercenaire français parti comme «volontaire» avait été tué «dans des combats».
La Légion internationale de défense de l’Ukraine, organisme officiel des combattants étrangers, avait aussi évoqué son décès aux côtés d’un Néerlandais, d’un Australien et d’un Allemand sans préciser la date ni les circonstances de leur mort.
RTL désigne le premier mort comme étant «Wilfried Blériot, tué le 1er juin dernier et dont les obsèques ont eu lieu en France le 30 juin dernier».
La radio affirme qu’il y aurait environ une cinquantaine de Français qui se battent actuellement en Ukraine.
20.000 combattants étrangers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la formation de la Légion internationale de défense de l’Ukraine au début de la guerre et les autorités ukrainiennes ont peu après déclaré avoir reçu environ 20.000 candidatures.
Mi-juin, l’armée russe avait affirmé qu’un peu moins de 7000 «mercenaires étrangers», issus de 64 pays, étaient arrivés en Ukraine depuis le début du conflit (24 février) et que près de 2000 d’entre eux avaient été tués.
Le ministère russe affirme que la Pologne était le «leader absolu» en Europe en termes de combattants venus en Ukraine, suivie par la Roumanie et la Grande-Bretagne.