Ce n’est pas un secret : l’entité sioniste déploie tous ses efforts pour semer la sédition en Iran, sa bête noire sans rival.
Alors que des groupes kurdes iraniens séparatistes dont le Komala et le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran opèrent dans des zones du Kurdistan iranien depuis le Kurdistan d’Irak, où le Mossad et la CIA sont à la tâche, les efforts sur l’intérieur iranien sont axés cette fois-ci sur les femmes.
Prenant pour prétexte la mort de la jeune Mahsa Amini qui est décédée trois jours après son arrestation par la Police des mœurs, une vidéo filmant des femmes israéliennes soutenant les femmes iraniennes a été mise en ligne sur les réseaux sociaux.
« Nous supportons les femmes iraniennes… Israël vous aime… les femmes d’Israël resteront toujours avec vous… Nous nous souviendrons toujours de toi Mahsa… Nous ne t’oublierons jamais… » sont les phrases qu’elles sont lancées.
Le site d’information SNN.iran sur Telegram a diffusé en parallèle à cette production israélienne une vidéo qui montre les images d’agressions israéliennes contre les femmes palestiniennes, des voilées et non voilées. Rappelant que rien que l’année dernière, le régime sioniste a tué au moins 47 femmes palestiniennes. Il se termine par la liste des noms des 47 femmes et le portrait de la journaliste palestinienne de la chaine qatarie al-Jazeera, Shireen Abu Akleh, tué par l’armée d’occupation israélienne le mois d’avril dernier.
Une coordinatrice juive aux USA
Autre signe de l’implication israélienne : le journal israélien Maariv, a révélé que c’est une activiste juive d’origine iranienne qui coordonne l’action internationale pour soutenir le soulèvement des femmes en Iran. Conseillère pour l’Iran et les affaires des minorités nationales, Ilham Yacoubian réside actuellement aux Etats-Unis.
Elle a déclaré dans une interview accordée au journal israélien: « Cette fois, c’est plus fort que les fois précédentes. Elle (la contestation) devient chaque fois plus forte et plus radicale. Si cela n’arrive pas maintenant, cela arrivera très bientôt. C’est la guerre du peuple iranien.»
Elle a ajouté : « Depuis une dizaine de jours, le contact avec la contestation en Iran est devenu difficile du fait de la déconnexion d’internet et des réseaux sociaux. Ils ont besoin de nous pour faire entendre leur voix. Les femmes ont participé à tous les mouvements de protestation en Iran, mais cette fois elles ont initié le soulèvement et prouvent leur force. C’est pourquoi le régime a peur et les combat. Cette fois, les pères et les frères les rejoignent, et de nombreuses célébrités dans le monde soutiennent également le mouvement ».
Selon elle, « Les Juifs en Iran sont des otages. Le gouvernement les utilise pour faire pression. Pour lui, chaque opposant est un « sioniste» ou envoyé par Israël. C’est aussi ce qu’accusent mes amis qui ont été arrêtés, qui ne sont pas juifs ».
Mahsa a été frappée par un policier
L’affaire de Mahsa Amini continue de faire l’objet d’une campagne d’intoxication de la part de plusieurs médias occidentaux et arabes des monarchies du golfe entre autres.
Sur France24, ont été diffusés les propos de Orfane Ezzat Saleh Mourtazaï, présenté comme étant le cousin maternel de Mahsa. Il raconte qu’un policier l’a frappée sur la tête et qu’elle a perdu conscience depuis. A côté de lui se trouve la bannière du parti Komala.
Mahsa s’est cognée sur le trottoir
Citant de présumés témoins, des médias ont véhiculé que sa tête s’est cognée au trottoir pendant son arrestation.
Est aussi véhiculée dans le site de la chaine d’information Iran International financée par l’Arabie saoudite l’histoire d’un certain Mohamad Baqer Bakhtiar présenté comme étant l’un des grands dirigeants du CGRI pendant la guerre Irak-Iran. Selon lui, Mahsa est entrée dans le coma en raison de coups sur son crâne. Il raconte aussi que l’examen médical a rendu compte que d’une ablation de sa rate en raison d’une hémorragie interne.
Bakhtiar argue avoir obtenu ces informations « de l’intérieur du régime de la part de gens consciencieux ».
Sachant que ces allégations vont à l’encontre des images vidéos de Mahsa Amini au siège de la Police des mœurs et les conditions dans lesquelles elle s’est effondrée, sans nullement avoir été agressée par personne.
La dernière photo de Mahsa
A noter que le directeur général de la Médecine légiste de la capitale iranienne Téhéran, Mahdi Forosh, a affirmé le mercredi 21 septembre, qu’il n’y a aucune trace de coups et de blessures sur la tête et le visage de Mahsa Amini.
Selon Forosh, « il y a des informations trompeuses sur le cas d’Amini sur du sang sortant de ses oreilles et des fractures sur la base du crâne ». et d’assurer : « Nous, en médecine légale, confirmons qu’il n’y a aucun signe d’enflure dans son œil, ni de fracture du crâne non plus. »
« Lors de l’autopsie de la défunte, aucun saignement ou rupture de ses organes internes n’a été observé », a-t-il ajouté.
Indiquant que « la médecine légiste a besoin d’un certain temps pour découvrir la cause du décès, après quoi le rapport officiel sera annoncé », Dr. Forosh a rappelé que « Mahsa Amini avait subi une opération au cerveau dans un hôpital de Téhéran en 2006 ».
La dernière photo prise de Mahsa confirme les dires du directeur de la Médecine légiste de Téhéran.
Des poignards et des sabres
Le site SNN.ir a diffusé ce vendredi les images vidéo d’un ensemble d’objets saisis à des émeutiers dans la province d’Alborz, située à 35 km à l’ouest de Téhéran : des poignards de toutes sortes, des clous assemblés, des cutters, des scies, des chaines, des sabres, …
Source: Divers