Le ministère iranien des Affaires étrangères a imposé a imposé des sanctions à 10 personnes et 4 institutions américaines, accusées d’ingérence dans les affaires intérieures de Téhéran et « d’incitation aux actes terroristes et à la violence » lors des récents événements dans le pays.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé, dans un communiqué, « imposer des sanctions à 4 institutions et 10 personnalités américaines accusées d’incitation à des actes terroristes, qui ont provoqué les récentes émeutes dans le pays ».
Les sanctions visaient le commandant des opérations américaines au Moyen-Orient, Michael Corella et son assistant, ainsi que la Central Intelligence Agency (CIA) américaine.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que « les sanctions contre la CIA sont causées par les activités de l’agence contre les droits de l’homme et son ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran ».
Le ministère iranien des Affaires étrangères les a accusés de « commettre des violations contre les droits de l’homme, de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Iran, de promouvoir la violence et le chaos, d’inciter et d’encourager les actes terroristes et de s’opposer aux efforts de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme ».
Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que « Téhéran a l’intention d’imposer une interdiction aux individus et institutions américains et canadiens en réponse à la nouvelle interdiction américaine et canadienne sur le pays ».
Il y a quelques jours, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que « la folie des sanctions US contre l’Iran s’était transformée en un virus ».
Le ministère iranien des Affaires étrangères a précédemment annoncé qu’il avait « décidé d’imposer des sanctions à un certain nombre d’acteurs et à certaines institutions et organisations qui soutiennent le chaos et déstabilisent la sécurité en Iran ».
Le 26 octobre, l’Iran a annoncé l’imposition de sanctions à 8 institutions et 12 individus de l’Union européenne, pour « soutien au terrorisme et à la violence » sur son sol.
Téhéran avait également imposé des sanctions à 13 personnes et 7 institutions britanniques, dont Iran International Network et la BBC en langue persane, suite à « des crimes d’incitation à l’assassinat, des actes de violence et d’extrémisme dans le pays, au cours des dernières semaines » selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian.
Source: Médias