Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a souligné que le jour de la Libération est « le jour du renversement de tous les concepts, de sorte que la résistance est devenue une alternative à la reddition, et la victoire est devenue envisagée en échange de défaites qui ont épuisé la région ».
Dans un discours prononcé ce samedi 27 mai, lors d’une cérémonie organisée par l’Association éducative islamique Al-Nour à Beyrouth, il a souligné « qu’il n’est pas question de retourner en arrière, à la période d’avant la libération, car l’étape actuelle est celle de la force du Liban, de la Palestine, de la région et de l’axe de résistance et de déstabilisation des capacités de l’entité sioniste et des objectifs américano-israéliens ».
« Personne au Liban ne peut nous imposer une certaine configuration et nous demander de le suivre si cette configuration n’est pas basée sur l’intégrité, l’indépendance, la liberté et la dignité », a-t-il ajouté.
Et Cheikh Qassem de poursuivre : « il est nécessaire de travailler dur pour élire un président de la République. Nous avions fait une proposition celle que le ministre (Sleiman) Frangieh pourrait être le choix naturel car il a les qualités requises pour une présidence nationale inclusive et ses chances aux élections augmentent plus qu’auparavant ».
Selon lui « l’atmosphère régionale est favorable pour s’entendre sur son élection, mais il y a ceux qui sont intransigeants et refusent le dialogue et le débat et n’ont même pas la capacité de fournir un nombre équilibré à travers lequel ils peuvent proposer une confrontation ou proposer d’autres options ».
« Cette performance négative peut retarder et entraver l’élection du président, et donc ceux-ci portent la responsabilité cette entrave », a-t-il déploré.
Et de conclure : « certains blocs cherchent un président qu’ils peuvent alourdir de leurs conditions afin de pouvoir gouverner le Liban à travers lui, et ils n’ouvrent pas pour qu’il y ait un président qui sache équilibrer et travailler au profit de tout le Liban sans exception, c’est une erreur ce qui retarde sa résolution. Il faut travailler ensemble pour sortir le pays de cette impasse, à dialoguer et à aboutir, car le Liban a le potentiel de s’améliorer, à condition que nous fassions le premier pas ».
Le Liban est sans président de la République depuis la fin du mandat du président Michel Aoun fin octobre 2022.
Source: Médias