« La situation sécuritaire en Israël est la plus difficile que nous ayons connue… Il existe un réel danger de guerre dans les arènes proches et lointaines. Nos ennemis reçoivent le mauvais message », a déclaré l’ex-chef d’état-major et ancien ministre israélien de la Défense.
« Je vous regarde dans les yeux et je vous le dis – je suis très inquiet », a-t-il affirmé en soulignant le « danger est clair et immédiat ».
Il a appelé à la nécessité « d’empêcher une guerre entre frères ».
En protestation au projet de réforme judiciaire controversé soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Gantz a renchéri : « Nous sommes dans une situation dangereuse, et nous devons discuter d’un plan convenu, selon le principe de l’approbation conditionnelle, selon lequel aucune autre législation ne sera proposée sans consensus. »
20% des médecins de l’armée suspendent leur service
Les médias israéliens ont en outre rapporté, mercredi soir, que 300 des 1500 médecins de réserve qui servent dans l’armée israélienne refusent de servir , soit 20% des médecins de l’armée.
Et les médias israéliens de mettre en garde: « Si des dizaines de soldats de l’armée de l’air se joignent à ceux qui ont déclaré leur refus de servir, le nombre de ceux qui ont suspendu leur service franchira la ligne rouge. Le chef d’état-major doit alors annoncer que l’armée est en train de perdre ses préparatifs pour la guerre. »
L’armée de l’air menacée
De son côté, Alon Ben David, un chroniqueur militaire sur la Treizième chaîne israélienne, a affirmé que « le nombre de ceux qui refusent de servir est en hausse », expliquant qu’il s’agit de « plusieurs centaines d’officiers, dont plus de 200 au sein de l’armée de l’air ».
Riposte faible face au Hezbollah
Pour sa part, l’ancien chef de la Division des renseignements militaires israéliens (AMAN), Amos Yadlin, a accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « nuire à la sécurité d’Israël » dans sa législation, qu’il a qualifiée de « coup d’État judiciaire ».
L’ancien chef d’AMAN a souligné « qu’il ne fait aucun doute que la dissuasion israélienne s’affaiblit, elle a été endommagée et se désintègre. Netanyahu sape la sécurité d’Israël ».
Et de regretter : « Notre riposte est très faible face aux provocations du secrétaire général du Hezbollah, (Sayed) Hassan Nasrallah ».