Le porte-parole du mouvement Ansarullah au Yémen, Mohammad Abdel Salam, a affirmé que la poursuite de l’agression américano-britannique via ses raids « est une pérsistance à protéger l’entité israélienne ».
Il a souligné que « cette agression américano-britannique contre son pays n’empêchera pas les forces armées yéménites de mener des opérations en mer Rouge dans le cadre du soutien au peuple palestinien, à la lumière de l’agression en cours contre lui depuis le 104e jour ».
Abdel Salam a rappelé que « la liberté de navigation maritime pour tous les navires du monde tient toujours à l’exception des navires israéliens ou de ceux se dirigeant vers les ports de Palestine occupée ».
Sanaa l’a affirmé depuis le début de ses opérations, tandis que les responsables yéménites ont mis en garde contre la militarisation de la mer Rouge, notamment après que les États-Unis y ont établi une coalition navale.
Dans un discours prononcé plus tôt dans la journée, le leader du mouvement, sayyed Abdel Malik Al Houthi, a souligné que « l’agression américano-britannique contre le pays prouve l’efficacité des opérations en mer de soutien aux Palestiniens ».
Dans un message adressé à l’administration américaine, sayyed Al-Houthi a déclaré que la confrontation directe avec les États-Unis d’Amérique et » Israël » n’effrayerait pas le peuple yéménite, tout au contraire », expliquant que « ce peuple attend depuis longtemps pour combattre le premier ennemi qu’ils combattaient à travers d’autres pays ».
Hier, les forces navales yéménites ont mené une opération visant le navire américain Ginco Picardie dans le golfe d’Aden, en réponse aux attaques d’occupation à Gaza et à l’agression contre le Yémen.
Les forces armées yéménites ont souligné qu’elles « n’hésiteront pas à cibler les sources de menace et toutes les cibles hostiles sur terre et en mer pour défendre le Yémen », après l’agression lancée par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre la capitale Sanaa et contre plusieurs gouvernorats yéménites, entraînant la mort de 5 martyrs.
Suite aux opérations yéménites, a rapporté hier qu’un nombre croissant de compagnies d’assurance « refusent de couvrir les navires américains, britanniques et israéliens contre les risques de guerre en mer Rouge ».
Source: Médias