Un drone militaire américain s’est écrasé au nord de la capitale irakienne Bagdad, a fait savoir vendredi un responsable américain après que la Résistance islamique en Irak a revendiqué avoir tiré sur un appareil américain.
Un drone américain « s’est écrasé près de la base aérienne de Balad, en Irak », tard jeudi soir, a déclaré à l’AFP ce responsable, sans préciser de quel type d’appareil il s’agissait.
La Résistance islamique en Irak a déclaré vendredi avoir tiré la veille sur un drone américain MQ-9 Reaper, qui peut mener des missions de surveillance et d’attaque.
Des combattants « ont visé hier (…) un drone MQ-9 appartenant à l’occupant américain et qui violait l’espace aérien de l’Irak», a précisé la Résistance dans un communiqué.
Le drone abattu, de classe MQ-9 Reaper, était entré dans l’espace aérien irakien depuis la base aérienne voisine d’Ali Al Salem, au Koweït, selon le groupe de résistance.
L’armée américaine décrit le MQ-9 comme le premier drone « chasseur-tueur » conçu pour une surveillance de longue durée et à haute altitude.
À la fin de son communiqué, la Résistance s’est engagée à « poursuivre ses attaques contre l’ennemi » en menant des opérations contre les positions des États-Unis dans la région.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont subi plus de 140 attaques en Irak et en Syrie — dont de nombreuses revendiquées par la « Résistance islamique en Irak » — depuis la mi-octobre, selon un décompte du Pentagone.
La Résistance irakienne a intensifié ses attaques contre des cibles israéliennes et américaines depuis le 7 octobre dernier, en signe de soutien au peuple palestinien et de protestation contre la guerre génocidaire en cours menée par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Près de 25 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes, des enfants et des adolescents sont tombés en martyre, suite aux bombardements israéliens contre la bande de Gaza.
Les États-Unis fournissent un soutien militaire et politique sans réserve à ‘Israël’ l’équipant de plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.
Ils ont également détruit l’espoir de mettre court à la guerre entreprise par l’entité sioniste en bloquant la ratification de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelait à un cessez-le-feu permanent dans le territoire côtier.
Jeudi, le Premier ministre irakien a réitéré son appel au départ d’Irak de la coalition internationale menée par Washington, estimant que mettre un terme à la mission de ces troupes étrangères était « une nécessité pour la sécurité et la stabilité » du pays.
Le porte-parole du Pentagone a dit jeudi ne pas être au courant d’une demande officielle de la part des Irakiens.
Washington compte environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie.