Washington a envoyé un message à ‘Israël’ pour s’opposer au « limogeage potentiel du ministre israélien de la guerre Yoav Gallant par Benjamin Netanyahu, c’est ce qu’a rapporté ce vendredi la chaîne d’information Channel 13. Et d’ajouter : le message était « poli, mais clair ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Gallant entretiennent une relation tendue qui a parfois conduit à des échanges houleux lors de réunions du cabinet et via des communiqués de presse.
Netanyahu aurait voulu limoger Gallant à son retour de sa visite aux États-Unis plus tôt cette année, mais avait finalement retardé sa décision après l’assassinat par le Mossad du chef du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran et du haut commandant militaire du Hezbollah Fouad Chokor dans la banlieue de Beyrouth, le 30 juillet.
L’Iran et le Hezbollah ont juré de riposter à ces assassinats. Le Hezbollah a procédé, à l’aube du dimanche 25 août, à plusieurs tirs qu’il n’avait jamais effectués contre ‘Israël’. Les barrages de roquettes et des escadrons des drones d’assaut ont été très intenses visant des cibles militaires israéliennes, dont deux situées dans les banlieues de Tel-Aviv.
6 drones de l’escadron lancé par le Hezbollah, dans le cadre de l’opération de riposte baptisée Arbaeen, ont atteint leurs cibles précises dans l’unité de renseignement militaire 8200 (Glilot), située dans la banlieue de Tel Aviv, ont révélé des sources fiables en Palestine occupée pour le quotidien libanais AlAkhbar.
Ces mêmes sources ont affirmé que « les drones étaient programmés pour frapper des cibles à l’intérieur du grand complexe et que les forces d’occupation ont imposé un cordon de sécurité dans un rayon de 4 kilomètres et empêché quiconque de s’approcher de la zone, qu’il s’agisse de civils, de militaires ou de journalistes ».
Cette information a aussi été évoquée par le quotidien israélien Yediot Ahronoth.
Depuis cette frappe, les autorités d’occupation imposent un black-out total sur les pertes subies suite à cette riposte.