Les médias israéliens ont rapporté que la réunion du cabinet s’est terminée sans « décision claire concernant le maintien de l’armée israélienne dans certains points au sud du Liban ».
‘Israël’ a demandé aux États-Unis de reporter la date du retrait de l’armée israélienne du sud du Liban pour une période de 30 jours supplémentaires, a révélé une source proche du dossier au journal israélien Haaretz.
Le Hezbollah a affirmé jeudi 23 janvier que l’expiration prochaine du délai de 60 jours pour le retrait de l’occupation du territoire libanais « exige que ses forces mettent en œuvre totalement ce qui a été stipulé dans l’accord du cessez-le-feu ».
Un accord de cessez-le-feu entre le Liban et ‘Israël’ est entré en vigueur le 27 novembre 2024, laissant ainsi entrevoir la fin des agressions israéliennes contre les régions libanaises et l’arrêt de plus d’un an de combats au Sud-Liban et dans le nord des territoires occupés.
Cet accord stipule le retrait des forces israéliennes du Sud-Liban sous les 60 prochains jours c’est à dire le 26 janvier, et permet à l’armée libanaise et aux forces de sécurité de l’État de reprendre le contrôle du territoire dans le sud du pays.
Rappelons qu’au lendemain du déclenchement de la guerre génocidaire du régime israélien contre Gaza, le Hezbollah a ouvert un front de soutien aux Palestiniens.
Après l’annonce de la trêve, le mouvement de résistance libanais a annoncé qu’il était pleinement prêt à contrer une éventuelle nouvelle agression israélienne contre le Liban, avant de souligner que le récent accord de cessez-le-feu conclu entre l’entité sioniste et le Liban était le résultat de ses milliers d’opérations couronnées de succès.