Après la proposition controversée du président américain Donald Trump de « prise de contrôle » de la Bande de Gaza ; proposition rejetée par les grandes puissances occidentales, les nations arabes, ainsi que d’autres pays, son Secrétaire d’État Marco Rubio a estimé, dimanche 16 feévrier, dans une déclaration controversée, qu’un Moyen-Orient avec plus d’ « Israels » rendrait le monde « plus sûr ».
« S’il y avait plus ‘d’Israels’ au Moyen-Orient, le monde serait meilleur et plus sûr », a prétendu Rubio lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis en ‘Israël’, cité par Anadolu.
Il a également réaffirmé le soutien indéfectible de Washington à ‘Israël’.
Les propos de Rubio ont été tenus dans le cadre de discussions sur des questions d’ordre régional, notamment « les ambitions nucléaires de l’Iran et le démantèlement du Hamas ».
Cette visite marque le premier voyage officiel de Rubio en ‘Israël’ en tant que Secrétaire d’État sous la présidence de Donald Trump.
Réitérant la position ferme de l’administration américaine sur les questions régionales clés, en particulier l’Iran et la guerre contre Gaza, Rubio a décrit l’Iran selon ses propres termes « comme la plus grande source d’instabilité dans la région », reprochant à ses dirigeants de soutenir des groupes de la Résistance anti-israélienne dans tout le Moyen-Orient.
En ce qui concerne la crise en cours dans la Bande de Gaza, Rubio a déclaré que « le Hamas ne peut pas continuer à être une force militaire ou de gouvernement ».
Le président américain Donald Trump a appelé à plusieurs reprises à prendre le contrôle de Gaza et à déplacer sa population, pour développer ce qu’il a appelé « la Riviera du Moyen-Orient ». L’idée a été rejetée par le monde arabe et de nombreuses autres Etas, qui estiment qu’elle équivaut à un nettoyage ethnique.
Un accord de cessez-le-feu est en vigueur à Gaza depuis le 19 janvier, interrompant la guerre génocidaire menée par ‘Israël’, qui a couté la vie à près de 48 300 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et réduit l’enclave à l’état de ruines.
Dix-neuf prisonniers israéliens et cinq travailleurs thaïlandais ont été libérés en échange de 1 135 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la première phase de l’accord sur Gaza.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
‘Israël’ est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de sa guerre menée contre l’enclave palestinienne.