14.559 « incidents antisémites » depuis le 7 octobre, c’est le chiffre que Ligue antidiffamation (ADL) veux voir à la une, présenté comme étant la preuve d’une montée de la haine anti-juive. Mais ce qu’elle fait en réalité, c’est blanchir le génocide en manipulant les données, réduisant la libération palestinienne à un tableau Excel de victimes sionistes.
Plus de la moitié de ce que l’ADL qualifie d' »incidents antisémites » ne sont rien de plus que des manifestations, des slogans et des indignations publiques contre le génocide mené par le régime israélien à Gaza.
Les soi-disant incidents recensés par l’ADL comprennent
- Les manifestations contre la politique de famine menée par le régime israélien à Gaza
- Les chants pour la libération du régime colonial
- Les critiques du sionisme en tant qu’idéologie fasciste et génocidaire
- Les grèves et campements universitaires rejetant la complicité des États-Unis
- Le deuil public pour les enfants palestiniens assassinés
Aucun de ces actes n’est antisémite. Il s’agit de résistance. Il s’agit de survie. Il s’agit de dire non.
L’ADL ne documente pas le sectarisme, elle criminalise la dissidence.
La stratégie sioniste : assimiler toute critique à la haine
En instrumentalisant l’accusation d’antisémitisme contre les discours antisionistes, l’ADL :
- Protège un régime qui commet ouvertement un génocide,
- Criminalise la lutte décoloniale,
- Efface les voix juives antisionistes qui soutiennent la Palestine,
- Renforce la machine de guerre impérialiste sous prétexte de “sécurité”.
Ce n’est pas nouveau. C’est une vieille tactique fasciste : Diaboliser les opprimés, glorifier les colonisateurs.
Nous refusons cette inversion. Nous n’accepterons pas un monde dans lequel :
- Affamer une nation est présenté comme de la légitime défense,
- Les frontières coloniales sont sacrées, mais les vies humaines jetables,
- Les institutions sionistes sont immunisées contre la critique, tandis que le deuil palestinien est criminalisé.
L’antisémitisme est réel. Le fascisme aussi. Le génocide aussi. Et l’ADL ne combat pas l’antisémitisme, elle contribue à dissimuler le fascisme.
Appelons un chat un chat. Il ne s’agit pas d’une “recrudescence de haine”
Nous ne sommes pas témoins d’une montée de l’antisémitisme. Nous sommes témoins d’une plus grande visibilité : celle du traumatisme colonial, du refus mondial, de la survie des peuples autochtones confrontés à un projet d’État fasciste soutenu par l’empire américain.
Les chiffres de l’ADL ne sont pas des données ; ils ne sont qu’un bâillon numérique détournant le traumatisme pour protéger un régime génocidaire.
La libération palestinienne ne relève pas de la haine. Le sionisme n’est pas synonyme de sécurité. Et le génocide n’est pas un malentendu, c’est un acte planifié.
L’ADL ne documente pas le danger. Elle fabrique le consentement.
Sources: Par Story Ember leGaïe, le 6 mai 2025 ; Traduit par Spirit of Free Speech