Les révélations concernant Omran Daqneesh, l’enfant dont les photos ont été utilisées par les médias pour dénoncer les violences de l’armée syrienne, devraient pousser CNN à réaliser un reportage pour démentir l’histoire que la chaîne avait diffusé.
Maria Zakharova a relevé qu’elle n’a pas encore vu de réaction de la part des journalistes de CNN à son appel lancé la semaine dernière. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, avait en effet interpellé la journaliste de CNN Christiane Amanpour, qui avait lancé l’histoire d’Omran, l’enjoignant à «aller à Alep et à trouver cette famille».
« Les journalistes de CNN devraient s’adresser collectivement ou séparément à leur correspondante principale, Christiane Amanpour, et lui lancer un signal: si elle est venue à Moscou, si elle a montré la photo du garçon au ministère russe des Affaires étrangères, si elle a raconté son histoire et a tiré des conclusions sur la situation en Syrie basées sur cette histoire, après tout, la chaîne devrait finalement trouver la force de faire un démenti sur ses propres sujets », a déclaré la porte-parole lors d’un briefing.
Les photos du petit garçon Omran Daqneesh ont été utilisées dans une campagne visant à noircir l’image des soldats des troupes gouvernementales syriennes lors de la bataille d’Alep. Dans les faits, l’enfant habite toujours à Alep et sa famille soutient le gouvernement de Damas.
Comme l’avait expliqué le père d’Omran dans une récente interview à Ruptly (agence vidéo de RT), Omran avait effectivement été blessé, mais ses blessures étaient légères, ce sont les médias qui ont exagéré de façon significative l’événement.
Le père du garçon a par ailleurs dénoncé le comportement des Casques blancs le jour de l’incident. Selon l’homme, le personnel de l’organisation était plus occupé à prendre en photo le garçon et à le filmer qu’à lui porter secours.
Les Casques blancs, qui se qualifient d’« ONG de défense des droits de l’homme », ont été maintes fois accusés de mener un jeu trouble en Syrie. Parmi les griefs retenus contre eux figurent des manœuvres de propagande contre le gouvernement syrien, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des « preuves » fabriquées dénonçant les « bavures » commises lors de la campagne russe en Syrie.
Source: Sputnik