Le régime israélien continue, en tout cynisme, ses exactions contre les Palestiniens. À Gaza aussi bien qu’en Cisjordanie, les Palestiniens font toujours l’objet d’une répression. Israël fait tout pour mettre en oeuvre le « Deal du siècle » avec la complicité des États-Unis.
Un jeune Palestinien a été tué, lundi 2 septembre, par les balles des militaires israéliens à al-Khalil en Cisjordanie.
Les sources d’information palestiniennes ont annoncé que le jeune Palestinien a été tué, près de la colonie de Kiryat Arba à al-Khalil Hébron.
Les sources de la police d’occupation ont prétendu que le jeune Palestinien, dont l’identité n’a pas été révélée, avait l’intention d’attaquer à l’aide d’une arme blanche les colons israéliens de Kiryat Arba avant d’être neutralisé.
Ce n’est pas la première fois que les forces d’occupation tirent sur des Palestiniens sous prétexte qu’ils sont armés.
Le régime sioniste réprime les Palestiniens autant qu’il peut pour les forcer à quitter leur patrie sans aucun gain de cause.
À Gaza, les manifestations de la Marche du grand retour ont lieu tous les vendredis depuis le 30 mars dernier, le long de la clôture qui sépare Israël des territoires occupés.
Malgré sa vocation pacifique, la marche fait l’objet d’une répression sanglante par l’armée israélienne. Depuis le début des manifestations, on dénombre plus de 100 morts, dont des dizaines pour la seule journée du 14 mai et des centaines de blessés. Aucune victime n’est à déplorer côté israélien. Les soldats israéliens ont en effet pour consigne de tirer à balles réelles sur la foule.
Les revendications des « marcheurs » portent sur: le droit au retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres dont ils ont été dépossédés en 1948 et la levée du blocus israélien sur la bande de Gaza, qui dure depuis près de 11 ans.
Faisant fi de toutes ces revendications légitimes, Tel-Aviv continue à soutenir le plan américain dit Accord ou Deal du siècle, le scénario de la liquidation de la Palestine.
Dans ce cadre, les États-Unis ont annoncé qu’ils cessaient de financer l’UNRWA, jugeant ses activités « irrémédiablement biaisées ». C’est en fait le second acte du plan israélo-américain, le premier acte étant le transfert de l’ambassade US à AlQuds.
Les États-Unis participaient au financement de l’UNRWA depuis sa création en 1949. Cette agence apporte son aide à des millions de Palestiniens enregistrés comme réfugiés en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban ou en Syrie, survivants ou descendants de Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948.
Donald Trump a annoncé fin janvier qu’il allait conditionner le financement de « centaines de millions de dollars » à l’UNRWA au retour des Palestiniens à la table des négociations.
L’UNRWA a ainsi dû licencier plus de 250 employés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, après les coupes drastiques de l’aide américaine qualifiées de « menace existentielle » par l’Agence.
Source: armee israelienne