Quarante années d’hostilités et de pressions américaines contre l’Iran ont abouti à des résultats inverses pour les États-Unis, faisant de la RII une puissance régionale auréolée de réussites, écrit le journal britannique Financial Times dans un récent article.
« L’Iran islamique a récemment fêté ses quarante ans à travers une manifestation d’envergure. Lors d’un discours, sur l’emblématique place Azadi de Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a affirmé que la puissance militaire iranienne au cours de ces 40 dernières années avait provoqué l’étonnement du monde entier surtout le monde occidental.
Rohani a fait part également de la ferme volonté iranienne de continuer son appui aux peuples irakien, syrien, libanais, palestinien et yéménite. Le président Rohani a affirmé que le monde entier était témoin que les ennemis ont échoué face à la puissance du peuple et aux appuis iraniens », rappelle FT.
Le journal britannique précise que ces déclarations ne sont absolument pas une fanfaronnade.
« Les ennemis de la RII ont toujours fait fausse route ; or, Téhéran a toujours su mettre à profit les erreurs de ses ennemis, afin de poursuivre son chemin jusqu’à devenir une puissance régionale. Par ailleurs, la “Perse” a toujours vécu un scepticisme historique envers les ennemis étrangers, faisant preuve ainsi d’un grand sentiment de nationalisme. »
Après un bref examen des victoires obtenues par la RII au cours de la guerre imposée par l’ancien régime baathiste irakien et pendant de longues années de sanctions régionales ou internationales imposées dès le lendemain de la Révolution islamique au pays, le Financial Times en vient à la Syrie où, à l’invitation officielle du gouvernement syrien et pour contrer l’ingérence étrangère couvert de la lutte anti-terroriste dans la région, la RII a su, encore une fois, démontrer sa puissance, en matière, particulièrement, de consultations militaires.
Le journal écrit : « La Syrie offrait le prochain champs de bataille pour la démonstration de force de l’Iran. Avec l’apparition de Daech, l’Iran et ses alliés ont pris part à la lutte contre ce groupe terroriste. En même temps, les Américains ont décidé de former un bloc arabe sous le leadership de l’Arabie saoudite pour soi-disant résoudre le conflit israélo-palestinien. Et même cet effort désespéré américain a offert une occasion en or à Téhéran pour réitérer sa position en tant que “l’unique puissance” qui soutienne la cause palestinienne. Les moments de déception de l’Occident face à l’Iran étaient donc nombreux. »
Le journal britannique Financial Times fait allusion par la suite à la victoire électorale que les courants proches de l’axe de la Résistance ont accumulée cette dernière année aussi bien en Irak qu’au Liban. Un puissant axe régional s’étendant de la Caspienne jusqu’aux côtes méditerranéennes, passant par Bagdad et Damas, a donc vu le jour aujourd’hui et de ce point de vue, le journal britannique reconnaît que Téhéran a bel et bien réussi à modifier les rapports de force dans la région.
Source: PressTV