Le groupe de résistance palestinien, le Jihad islamique, basé à Gaza a présenté ses capacités militaires à la télévision iranienne la semaine dernière, affichant des tunnels, et des roquettes capables d’atteindre tous les territoires occupés.
Le clip présente des membres du groupe prenant d’assaut un village lors d’un exercice d’entraînement avec des explosifs, des mitraillettes, des fusils de tireur d’élite, des grenades propulsées par fusée et des mortiers.
Ce groupe de résistance a également présenté une « industrie militaire » avec des stocks de roquettes et des militants construisant les projectiles.
Les roquettes peuvent atteindre AlQuds occupée, Tel-Aviv, Netanya et plus loin dans les territoires occupés, s’est vanté Le porte-parole des brigades d’AlQuds (branche armée du Jihad).
Reconnaissant le soutien de l’Iran, Abou Hamza a ajouté que « depuis le jour de sa création, la République islamique soutient les résistants palestiniens financièrement, militairement, et sous tous ses aspects ».
Le porte-parole des brigades d’AlQuds a en outre expliqué que les tunnels étaient destinés « à capturer des soldats israéliens pour des échanges de prisonniers palestiniens. »
« C’est notre droit naturel et notre devoir de capturer des soldats israéliens », a-t-il déclaré, rapporte la télévision israélienne i24.
17 Palestiniens blessés par des tirs israéliens
Sur un autre plan, dix-sept Palestiniens ont été blessés vendredi par des tirs à balles réelles des forces d’occupation israélienne lors de la marche de retour le long de la frontière entre la bande de Gaza et l’entité sioniste, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé.
Trois ambulanciers et un journaliste ont été blessés par des grenades de gaz lacrymogène, a-t-il ajouté.
Dans un rapport publié jeudi, une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU écrit que la réponse israélienne à la contestation en cours depuis des mois dans la bande de Gaza « peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ».
Les enquêteurs soulignent que des soldats israéliens ont visé des civils, dont des enfants.
La bande de Gaza, coincée entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée et éprouvée par les guerres, la pauvreté et les blocus israélien et égyptien, est le théâtre depuis mars 2018 de protestations hebdomadaires, généralement accompagnées d’agressions israéliennes, le long de la barrière frontalière.
Au moins 251 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis cette date, la grande majorité le long de la frontière.
Outre la fin du blocus israélien imposé à l’enclave depuis plus de 10 ans, la « Marche du retour » réclame le retour des réfugiés palestiniens sur les terres qu’ils ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création de l’entité sioniste en 1948.
Source: Médias