Le chef-d’œuvre Salvator Mundi, attribué à Léonard de Vinci, et qui aurait été acquis par le prince héritier saoudien Mohamad ben Salmane, pourrait ne pas être de la main de l’artiste, a indiqué The New York Post.
Selon un historien de l’art, un groupe d’experts qui a évalué le tableau avant la vente aux enchères doutait de son authenticité.
Selon les informations du journal, citées par l’agence russe Sputnik, l’historien de l’art Ben Lewis a affirmé que la National Gallery avait délibérément dissimulé le fait qu’un groupe d’experts n’avaient pas été unanimes à reconnaître l’authenticité de la peinture avant la vente aux enchères. Lewis a souligné que seulement deux experts l’avaient confirmé alors qu’un autre avait conclu qu’il s’agissait d’un faux et que les deux derniers doutaient.
Vendu en 2017 pour 450 millions de dollars à un prince saoudien sous couvert de l’anonymat, ou l’équivalent de 398 millions d’euros , c’était le tableau le plus cher au monde. Si la falsification est prouvée, le prix de la peinture pourrait n’atteindre que 1.175 dollars (1.039 euros).
La National Gallery a commenté cette situation en affirmant que ses spécialistes étaient en train de «mener une évaluation approfondie».
Selon Sputnik, le tableau, qui devait être présenté dernier à une exposition au musée Le Louvre Abou Dabi en septembre 2018, a disparu. Des employés de l’antenne du Louvre aux Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils en ignoraient la localisation.