Le représentant permanent de l’Iran à l’Organisation des Nations Unies, Gholamhossein Dehqani.a déclaré que « le projet de résolution présenté par le Canada, adopté par l’Assemblée générale est une décision unilatérale et non-conforme aux faits en Syrie ni reflète les vrais raisons du déclenchement de la crise syrienne il y a cinq ans » a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Un projet de résolution du Canada sur la cessation immédiate des opérations militaires à Alep a été adopté, vendredi 10 décembre, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Parmi les pays qui ont dit » non » à ce projet de résolution figurent l’Iran et la Chine qui ont exprimé leur soutien au gouvernement syrien.
Lors de ladite session de l’Assemblée générale, Dehqani, a qualifié ce projet de résolution de « contraire aux réalités en cours en Syrie ».
« La circulation et la présence, en toute liberté, des groupes armés et des terroristes, soutenus par certains pays étrangers, en Syrie sont à l’origine des conditions critiques dont souffrent la population syrienne. En plus, les groupes terroristes, actifs en Syrie, exploitent les civils comme des boucliers humains », a martelé Gholamhossein Dehqani.
Et de poursuivre : « les conditions en Syrie sont devenus une source de préoccupation pour les pays du monde et ont provoqué une crise humanitaire dans le pays », notant que « cette crise a été causée par de nombreux facteurs dont la décision ne fait aucune allusion ».
Dehqani a souligné que » le terrorisme et l’extrémisme , qui se fondent sur la violence sont à l’origine des toutes les catastrophes en Syrie » ajoutant que » la présence d’ hommes armés et de terroristes en Syrie qui reçoivent le soutien d’autres pays est la raison de la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays ».
Il a estimé que » l’occupation par Daech , le front alNosra , et Fateh al-Cham des zones peuplées en Syrie est la raison de l’aggravation de la situation actuelle dans ce pays » qualifiant » les actes des groupes terroristes comme la principale raison de la souffrance des habitants et des civils , forçant les opérations humanitaires à trouver des solutions risquées afin d’aider la population ».
Et d’ajouter : » Pour mettre fin à la crise en Syrie, il faut d’abord mettre un terme aux activités des groupes terroristes puis lancer un processus de dialogue syro-syrien. Il faut que les syriens s’assoient autour de la table du dialogue et qu’ils entament des discussions sans condition préalable. La République islamique d’Iran ne vote pas au projet de résolution, parrainé par le Canada, car ce projet néglige ces deux solutions ».
Source: Médias