Selon la télévision américaine CNN, on soupçonne réellement le Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) d’avoir obligé un pétrolier émirati à entrer dans les eaux territoriales iraniennes à la fin de la semaine dernière, alors qu’il n’a aucune autorisation préalable pour le faire.
Cette information est surtout véhiculée par les renseignements américains, selon ce qu’en rapportent des responsables américains sous le couvert de l’anonymat.
Le pétrolier en question baptisé M/I RIAH aurait été confisqué par le CGRI dans la nuit de samedi 13 juillet à dimanche 14 juillet, alors qu’il traversait le détroit d’Ormuz.
Les renseignements américains croient savoir que les Pasdarans iraniens l’ont contraint à rentrer dans les eaux territoriales iraniennes puis l’ont arraisonné à l’île Qechm qui appartient à l’Iran. Mais cette version fait toujours l’objet de discussions sur sa véracité.
Selon l’agence Associeted Press, Washington aurait obtenu de sources émiraties que le pétrolier est tombé en panne et a été arraisonné par l’Iran afin de le réparer. Mais aucune position officielle de la part d’Abu Dhabi n’a été exprimée.
Sachant que les responsables américains ont constaté que les contacts sont rompus entre l’équipage du bateau et les deux gouvernements américain et émirati. Ce qui se passe habituellement pour des opérations de réparations routinières.
La disparition du bateau émirati intervient une semaine après « l’acte de piratage » effectué par la Grande bretagne à l’encontre d’un pétrolier iranien qui se rendait vers la Méditerranée . Elle l’a obligé à arraisonner à Gibraltar, l’accusant de vouloir fournir du pétrole à la Syrie.