L’Arabie saoudite doit toujours près de 3,4 milliards de dollars en arriérés de paiement à General Dynamics pour l’achat de véhicules d’assaut, selon les résultats financiers du dernier trimestre de l’entreprise canadienne.
En vertu d’un accord controversé approuvé par les libéraux de Justin Trudeau – mais négocié par le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2014 –, le Canada s’est engagé à fournir à l’Arabie saoudite des centaines de blindés de type LAV 6.0 (Light Armoured Vehicules), des véhicules de combat permettant de transporter les militaires sur le terrain.
Les LAV 6, les blindés légers sur roues les plus modernes, peuvent être équipés de canons automatiques, de mitrailleuses, de mortiers ou de missiles antichars. Ils sont produits par la compagnie General Dynamics Land Systems-Canada, dont l’usine est basée à London, en Ontario.
Le contrat, estimé à 15 milliards de dollars, a été négocié et mené par la Corporation commerciale canadienne (CCC), une société d’État qui aide les entreprises canadiennes œuvrant dans les domaines de l’aérospatiale, la défense, les infrastructures et tout autre secteur impliquant des contrats avec des gouvernements étrangers.
Selon les derniers états financiers de General Dynamics, les frais de remboursement de la dette du régime saoudien ont augmenté de 200 millions de dollars chaque trimestre depuis le début de l’année.
Il convient de noter que l’Arabie mène depuis 2015 une guerre sans merci contre le Yémen, qui a fait des dizaines de milliers de morts yéménites.
Source: Avec Radio Canada