En déplacement en Syrie et plus précisément à Alep, accompagnés des députés Thierry Mariani (LR) et Nicolas Dhuicq (LR), le candidat à la présidentielle francaise a donné son point de vue à la télévision française LCI sur la situation locale après avoir rencontré le président Bachar al-Assad dimanche.
« Je ne suis pas un juge à La Haye (ndlr : la cour pénale internationale), mon devoir c’est d’aller voir sur place », a-t-il il s’est expliqué sur sa démarche sur le plateau de la matinale quelques instants seulement après son retour en France.
« Ce que j’ai vu, c’est cataclysmique », a-t-il poursuivi. « C’est une ville qui sort des combats, la mort est partout et en même temps la vie et l’espoir (aussi). Les hommes et les femmes reviennent de toutes parts».
Interrogé à propos des témoignages d’atrocités commises sur les habitants qui ne veulent plus revenir à Alep, le député des Pyrénées-Atlantiques réplique que ce n’est « pas du tout » ce qu’il a vu.
Accusé par certains, comme le député socialiste Sébastien Pietrasanta, de « soutenir ce régime de barbares (ndlr : celui de Bachar al-Assad) », Jean Lassalle dénonce des paroles « indignes ».
« On va continuer à m’assassiner et à raconter des histoires, mais pendant ce temps l’Histoire se fait là-bas », a-t-il répondu.
« Nous nous contentons, sauf quelques-uns, de deviser sur les plateaux de télévision et de tromper et trahir le peuple français », s’est-il emporté.
Selon LCI, le député a par ailleurs souhaité que la question du rôle de la France dans la lutte contre le terrorisme s’invite dans le débat présidentiel.
« Il faudra expliquer aux Français à qui nous avons vendu des armes, à qui nous continuons à en vendre et pourquoi, alors que nous savons absolument qu’ils sont derrière Daesh ». Jean Lassalle cite l’Arabie Saoudite et le Qatar, dont des soupçons de financement de groupes djihadistes sont relayés par des spécialistes mais contredits par le gouvernement français qui entretien avec ces pays des relations commerciales .