Le Soudan pourrait interrompre la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste si le Congrès américain n’approuve pas le projet de loi prévoyant une immunité à Khartoum contre toute éventuelle poursuite judiciaire menée par les « victimes américaines du terrorisme », a rapporté lundi 30 novembre le New York Times, cité par les médias israéliens.
Le média cite une discussion qui aurait eu lieu entre le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, et le chef du Conseil souverain au Soudan, Abdel Fattah al-Burhan.
Ce dernier aurait ainsi mis en garde le chef de la diplomatie américaine contre la suspension de la normalisation des relations avec ‘Israël’ si le projet de loi en question n’était pas approuvé d’ici la fin du mois de décembre.
Le Soudan est devenu le troisième pays cette année, après les Emirats arabes unis et Bahreïn, à accepter d’établir des liens diplomatiques avec l’entité sioniste, dans le cadre d’accords négociés sous l’égide de l’administration Trump.
Khartoum aurait accepté de normaliser ses relations avec ‘Israël’ uniquement si les Etats-Unis retirent le pays de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme, mais cette suppression n’est toujours pas effective, car il faut encore l’aval du Congrès américain.
Ce blocage « va retarder l’application de l’accord (de normalisation) à moins que des progrès ne soient réalisés », avait indiqué lundi Mohamed al-Faki Souleiman, porte-parole du Conseil souverain soudanais.