Le commandant du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie, a accusé la Russie de chercher à perpétuer sa présence militaire en Syrie dans le but de contester les positions américaines au Moyen-Orient.
McKenzie a mis en garde contre le nombre élevé d’incidents graves entre les forces russes et américaines, accusant Moscou de chercher à saper l’influence américaine et à renforcer son statut de superpuissance mondiale.
Le lundi 8 février, le Pentagone a annoncé que les forces américaines en Syrie ne sont plus responsables de la protection du pétrole dans ce pays, leur seul devoir étant de combattre Daech, dans un amendement aux objectifs fixés pour ces forces par l’ancien président Donald Trump.
Un porte-parole du département américain de la Défense, John Kirby, a déclaré aux journalistes : «Les employés et sous-traitants du département de la Défense ne sont pas autorisés à tendre la main à une entreprise privée cherchant à exploiter les ressources pétrolières en Syrie, ni aux employés de cette société ou de ses agents. »
En réponse à une question sur la mission des forces américaines en Syrie, il a ajouté que les effectifs de l’armée américaine déployés dans le nord-est de la Syrie, sont actuellement au nombre de 900 environ. Ils « sont là pour soutenir la mission contre Daech en Syrie (…) C’est la raison pour leur présence là-bas », a-t-il avancé.
Ce changement est considéré comme un changement de ton par rapport à l’administration précédente plutôt qu’un changement stratégique, car l’armée américaine n’a jamais été impliquée dans les apparences dans une quelconque exploitation du pétrole syrien.
Alors que la grande majorité des champs pétrolifères de l’est et du nord-est de la Syrie restent hors du contrôle de l’État syrien.
Ces champs sont situés dans des zones contrôlées principalement par la milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), les forces militaires associées à l’administration autonome kurde, pour qui les rentrées pétrolières sont la principale source de leurs revenus.
En 2020, un accord a été conclu entre la compagnie pétrolière américaine « Delta Crescent Energy » et l’administration autonome kurde, permettant aux FDS d’échapper à un large éventail de sanctions imposées par les États-Unis à l’État syrien.
En 2019, lorsque Trump a changé sa décision de retirer toutes les forces américaines du nord-est de la Syrie, il a déclaré qu’il garderait quelques centaines de soldats « là où il y a du pétrole ».
Avec Al-Mayadeen Tv
Source: Médias