L’armée d’occupation israélienne a lancé la plus grande manœuvre de son histoire. Baptisée « Véhicules de feu », elle devrait durer un mois.
Selon le site de la télévision israélienne i24, il s’agit d’un exercice d’état-major général lors duquel différents scénarios seront envisagés afin d’augmenter l’état de préparation à la guerre, mettant en pratique de larges déploiements synchronisés.
Y prendront part l’armée régulière et les réservistes de tous les commandements qui s’entraîneront pour des combats sur tous les fronts : Nord avec le Liban, Sud avec la bande de Gaza et en Cisjordanie. En prenant en considération l’éventualité de faire l’objet de tirs de missiles depuis l’axe de la résistance.
Le corps politique, notamment des membres des ministères de la Défense, des Affaires étrangères, et d’autres organes sécuritaires seront également sollicités, indique i24, selon lequel la mise en état d’urgence de tout le pays, les liaisons inter-organisationnelles, le travail du commandement du front intérieur et de l’assistance civile, les activités militaires dans des zones habitées, tous ces éléments seront réévalués.
Dans le même temps, des équipes de recherche multi-armées seront chargées d’étudier les lacunes et d’établir de nouveaux modèles.
Or Heller, correspondant aux affaires militaires de la chaîne13 de télévision israélienne a déclaré: «Avec tout ce qui se passe sur la scène palestinienne, l’armée israélienne lance la plus grande manœuvre de son histoire, « Véhicules de feu », qui a été annoncée par le chef d’état-major Aviv Kochavi. Pendant un mois de guerre, cette manœuvre se fera sentir. Elle a été bien entretenue dans toute l’armée, et Kochavi a décidé de ne pas l’annuler ni de la reporter afin de préparer l’armée à la bataille de cet été. C’est une manœuvre que nous n’avons jamais vue de pareille ».
Selon le site web de la télévision libanaise d’information al-Mayadeen, l’annonce du début de l’exercice intervient à la lumière des préoccupations exprimées par les observateurs israéliens concernant un vide politique et un isolement dans les institutions militaires et de sécurité.
Selon l’opinion de ces commentateurs , les inquiétudes sont attisées par la vision « dérangeante » que l’axe de la résistance se fait d’ »Israël », et qui a été exprimée par le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, dans son dernier discours lors de la célébration de la Journée d’al-Qods, le vendredi 7 mai.
Le plus gros problème pour « Israël » réside dans le sentiment que l’axe de résistance peut changer les règles du jeu, car « Israël » est en crise, et ses motivations pour la confrontation ne sont pas disponibles.
Source: Divers