Le Liban a reçu lundi une réponse des États-Unis à ses observations sur le document américain, selon la chaine satellitaire libanaise alMayadeen.
Des sources locales proches du dossier ont ajouté « qu’une commission libanaise étudie actuellement la réponse américaine, d’autant plus que les États-Unis exigent la restitution des armes de la résistance d’ici fin 2025 ».
Le gouvernement libanais a soumis sa réponse au document américain à l’envoyé spécial de l’ONU, Tom Barrack, le lundi 7 juillet. Des sources ayant suivi les discussions ont confirmé à Al-Mayadeen que la réponse libanaise confirme l’engagement du Liban envers l’accord de cessez-le-feu, exigeait la fin des attaques israéliennes, le retrait des forces d’occupation israéliennes des positions occupées et la mise en œuvre de toutes les autres dispositions de l’accord.
L’envoyé spécial américain a précédemment déclaré que la réponse libanaise est « dans les limites de nos objectifs », se déclarant « très satisfait » de cette réponse.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président libanais Joseph Aoun, il a qualifié cette rencontre « d’importante et d’étonnante réussite », estimant « qu’ une opportunité s’offre désormais aux Libanais, alors que la région est en pleine mutation ».
Concernant l’accord de cessez-le-feu, Barrak a déclaré que « Washington n’est responsable d’aucune disposition de l’accord. Au contraire, un groupe de travail avec les forces de la FINUL a été créé pour surveiller le cessez-le-feu ».
Cependant, Barrak a averti plus tard, dans une déclaration au journal émirati The National, que « le Liban est confronté à une menace existentielle si la question des armes du Hezbollah n’est pas réglée », indiquant que « le pays risque de tomber sous le contrôle des puissances régionales ».
Il a également affirmé que « le maintien du statu quo pourrait ramener le Liban à une situation historique liée à l’ensemble de la région ».
Source: Médias