Le chef du mouvement de résistance palestinien Hamas en dehors de la Palestine, Khaled Meshaal, a posé les conditions de son mouvement pour mettre fin à l’opération Épée d’al-Qods lancée par les factions de la résistance contre les agressions israéliennes à al-Qods.
Il déclaré vendredi 14 mai lors d’un entretien avec la chaîne turque TRT: qu’il y des tractations entre l’Egypte, la Turquie, le Qatar et les Etats-Unis pour contenir l’escalade entre Gaza et ‘Israël’.
Meshaal a ajouté : « Notre demande pour arrêter l’escalade est le départ de l’occupation d’Al-Aqsa et de permettre à notre peuple et à nos fidèles la liberté de culte et de se rendre à la mosquée Al-Aqsa ».
Selon lui, l’occupation israélienne doit arrêter son crime visant à évincer les habitants palestiniens du quartier de Cheikh Jarrah, et doit libérer les détenus qui ont été arrêtés par les forces d’occupation lors de la récente escalade, et d’arrêter l’agression contre Gaza ».
« L’occupation israélienne a joué avec le feu et a provoqué la crise actuelle en attaquant la mosquée al-Aqsa » a-t-il souligné. Indiquant que le conflit avec l’occupation israélienne est un conflit national pour la libération de la terre ».
Et Meshaal de conclure : « Personne ne peut priver le peuple palestinien de son droit a la résistance et du droit de Gaza de soutenir al-Qods et al-Aqsa. La résistance a réussi à développer ses capacités militaires malgré l’embargo de Gaza ».
Les factions de la résistance palestinienne ont déclenché leur opération baptisée Épée d’al-Qods en soutien aux jérusalémites. Pendant le mois de Ramadan, ces derniers ont été victimes de mesures de harcèlement et de répression israéliennes pour les empêcher de se rendre à la mosquée al-Aqsa. En même temps, quatre familles habitant le quartier cheikh Jarrah, limitrophe de l’esplanade de mosquées, étaient sous la menace d’expulsion de leurs maisons, après que le Tribunal de Jérusalem a décrété qu’elles appartiennent aux colons. Une cinquantaine de famille jérusalémites, ou l’équivalent de 500 personnes, risquent de perdre leurs maisons où elles s’étaient installées après avoir été expulsées de leur villes et villages dans les territoires palestiniens occupés en 1948, lors de l’implantation de l’entité sioniste.
Source: Médias