Le chef de la diplomatie russe a accusé les Etats-Unis d’empêcher Kiev d’accepter les revendications les plus minimes de Moscou durant les négociations.
Rappelant que Moscou soutient les solutions diplomatiques, il a rappelé lors du concours des « leaders de Russie » comment le président russe a accepté la demande du président ukrainien de mener des négociations au début de l’opération russe en Ukraine.
Selon lui, au début, la participation de la délégation ukrainienne était formelle mais elle s’est améliorée ultérieurement.
« Malgré ceci, on a le pressentiment que les Américains tiennent la main la délégation ukrainienne et ne lui permettent pas d’accepter les revendications les plus minimes», a-t-il ajouté.
Le vendredi 18 mars, le président russe a déclaré au chancelier allemand Olaf Scholz que « le régime de Kiev essaie par tous les moyens de retarder le processus de négociation et de présenter des propositions plus irréalistes », ajoutant que la partie russe « est prête à continuer à chercher des solutions conformément à son approche de principe bien connue. »
Le jour même, le chef de la délégation russe aux négociations avec la partie ukrainienne et assistant du président russe Vladimir Poutine, a que « les positions de Moscou et de Kiev se rapprochaient le plus possible sur la question du statut de neutralité de l’Ukraine ».
« La question de la situation de neutralité et de la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est l’un des principaux points des pourparlers, et c’est ce point qui a amené les parties à rapprocher leurs positions le plus possible », a précisé M. Vladimir Medinsky qui avait participé le mardi 15 mars au quatrième cycle de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine organisé à Istanbul.
Il a souligné que « ces points ont des nuances, liés aux garanties de sécurité pour l’Ukraine », qui s’ajoutent aux garanties existantes en cas de refus d’adhésion à l’OTAN.
Source: Médias