Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a déclaré que le Hezbollah est prêt à agir dès que le gouvernement confirme « qu’Israël viole les droits maritimes du pays ».
Les propos de cheikh Qassem intervient au lendemain de l’arrivée de la nouvelle plateforme de forage, installée dimanche par la société d’exploration Energean Power, dans le gisement gazier de Karish, une zone contestée par le Liban et faisant l’objet de négociations indirectes avec le gouvernement libanais.
Dans une interview accordée le lundi 6 juin à Reuters, Cheikh Qassem a assuré que « le Hezbollah était prêt à agir, en utilisant les moyens appropriés, y compris la force, pour empêcher Israël d’exploration du gaz dans les eaux contestées, et ce une fois que l’Etat libanais adopte une politique plus claire, faisant état d’une agression israélienne contre nos eaux et notre pétrole ».
« La question nécessite une décision décisive de l’Etat libanais », a-t-il ajouté, affirmant que le Hezbollah « a exhorté le gouvernement à se dépêcher et à se fixer une échéance ».
Le numéro deux du Hezbollah a en outre déclaré que la résistance agirait « quelles que soient les réponses », même si cela conduirait à un conflit plus large.
Dimanche, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a averti « qu’Israël provoquait une crise dans les eaux contestées de la mer Méditerranée en empiétant sur les ressources libanaises et la richesse maritime ».
Le président libanais, Michel Aoun, a également averti que « toute activité dans les eaux contestées constituera un acte d’agression et une provocation ».