La plus grande opération de contrebande d’armes jamais menée a été déjouée, alors que le flux illégal d’armes vers l’Iran s’est accru ces derniers mois, selon les médias iraniens locaux.
Un rapport publié vendredi sur le site Web Tabnak contenait quelques photos de la cache d’armes confisquée par les forces de sécurité à Souleimaniyah, une ville située dans l’est de la région du Kurdistan irakien.
Ces photos n’ont pas été accompagnées d’autres détails.
Plus tôt dans la journée de samedi, les forces de renseignement iraniennes ont déclaré que, lors d’une opération de sécurité, elles avaient réussi à démanteler un gang international de contrebande d’armes et de munitions dans le sud-est de la province du Sistan et Baloutchistan.
Les armes confisquées au gang de contrebandiers avaient été acheminées en Iran pour être utilisées dans le cadre des mouvements d’agitation récents soutenus par l’étranger.
Lors d’une autre opération, les forces du CGRI ont également arrêté un officier de renseignement de l’un des États du golfe Persique qui prévoyait de prendre des mesures anti-sécurité dans la province occidentale d’Hormozgan.
Au début du mois d’octobre, la base Hamzeh Sayyed al-Shouhada du CGRI a déclaré dans un communiqué qu’une cellule de contrebande d’armes avait été démantelée par les forces du CGRI alors qu’elle cherchait à faire entrer clandestinement des armes dans le pays depuis la frontière nord-ouest.
Neuf fusils d’assaut Heckler & Koch G3 et une grande quantité de munitions ont été saisis en leur possession, précise le communiqué.
La déclaration indique qu’en fournissant des armes à des terroristes et à des agents séparatistes en Iran, l’ennemi visait à « perturber la sécurité publique », à diffuser de fausses informations sur les émeutes et le nombre de morts et à instrumentaliser la question à des fins politiques.
Le raid contre le groupe de contrebande d’armes intervient alors que les groupes terroristes ont intensifié leurs activités ces dernières semaines pour porter atteinte à la sécurité du pays en soutenant les émeutes meurtrières qui ont éclaté après la mort de Mahsa Amini.
Les violentes émeutes soutenues par l’étranger ont fait des centaines de morts parmi les forces de sécurité et les civils au cours des deux derniers mois.
Source: Press TV