Plus de 30 tombes d’un cimetière palestinien chrétien historique à AlQuds occupée ont été retrouvées vandalisées, a indiqué le mercredi 4 janvier le diocèse.
L’archevêque anglican d’AlQuds, Hosam Naoum, l’a qualifiée de « crime haineux évident ». Des extrémistes juifs ont dégradé des propriétés de l’église du Mont Sion au cours des dernières années.
Le diocèse a averti que la profanation du cimetière devait être considérée comme un avertissement de mauvais augure concernant « la haine contre les chrétiens ».
« De nombreuses croix de pierre ont été la cible des vandales, ce qui indique clairement que ces actes criminels sont motivés par le sectarisme religieux », a-t-il affirmé, exhortant les autorités d’occupation à redoubler d’efforts pour retrouver les auteurs de ces actes.
Des policiers de l’occupation israélienne ont été envoyés au cimetière protestant du Mont Sion à AlQuds pour enquêter sur la profanation, ont rapporté les médias israéliens.
Dimanche, des images de caméras de sécurité largement diffusées ont montré deux extrémistes juifs pénétrant dans le cimetière, renversant des croix et brisant et piétinant des pierres tombales, laissant une traînée de débris et de pierres tombales brisées.
Parmi les tombes détruites, l’une contenait un buste du XIXe siècle de Samuel Gobat, le deuxième évêque protestant d’AlQuds, décédé en 1879, a indiqué le diocèse épiscopal.
Les tombes de trois policiers palestiniens morts pendant le mandat britannique ont également été vandalisées.
Le cimetière protestant situé sur le Mont Sion, juste à l’extérieur des murs de la vieille ville d’AlQuds, abrite les tombes de dizaines de policiers palestiniens tués pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de dirigeants chrétiens décédés aux XIXe et XXe siècles.
Un séminaire juif, connu sous le nom de Diaspora Yeshiva, a saisi de nombreux bâtiments dans l’enceinte du Mont Sion.