Alors que l’armée d’occupation israélienne s’enlise dans la bande de Gaza, incapable de réaliser les objectifs fixés par le gouvernement de Netanyahu, les divisions ravagent la classe politique israélienne, de plus en plus sous les feux des critiques de l’institution militaire sans compter les divergences avec l’administration américaine, après le récent rapporte de ses 18 services de renseignements. Et les démissions se multiplient parmi les haut-officiers.
Les hommes politiques pas à la hauteur
Les récentes critiques aux hommes politiques sont venues de la part du commandant de la 98eme division de l’armée d’occupation israélienne qui les a incités à s’unifier.
Selon les médias israéliens qui se sont faits l’écho de ses déclarations, le brigadier Dan Goldfuss qui commande une division d’élite du commandement central a même estimé que ces politiciens ne sont pas à la hauteur de ce que méritent les soldats de l’armée qui ont été tués dans la bande de Gaza.
Dans sa déclaration, il a invité les dirigeants de l’occupation à écouter leurs combattants et à leur réaffirmer leur soutien, en appelant à la « poursuite des combats et à l’engagement des combattants pour la victoire ».
Ces déclarations ont suscité des réactions mitigées au sein des autorités israéliennes, certains médias les ayant qualifiées d’« exceptionnelles », tandis que d’autres ont considéré qu’il s’agissait d’ « un scandale » qui illustre l’échec des dirigeants.
Selon la chaine de télévision israélienne Channel 12, le ministre israélien de l’Intérieur fait partie de ceux qui ont admis ces déclarations en disant : « Je prends au sérieux les déclarations du commandant de la 98eme division et nous devons affronter ces divisions ».
Tandis que le porte-parole de l’armée d’occupation les a critiquées assurant vouloir convoquer le haut-officier.
Le cabinet de guerre pourrait éclater
Les différends au sein des autorités politiques israéliennes se sont intensifiés, des sources politiques laissant entrevoir la possibilité de changements significatifs dans le gouvernement, et les perspectives de manifestations réclamant le départ du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Le Yediot Ahronoth a rapporté de l’avis de sources politiques que le cabinet de guerre pourrait éclater compte tenu de la manière dont il est géré. Il a assuré qu’il s’attend à des changements politiques primordiaux en raison de la crise en cours entre Netanyahu et le ministre sans portefeuille Benny Gantz.
Une confrontation avec l’administration Biden
Pour sa part, Netanyahou semble préparer une confrontation musclée avec l’administration américaine en raison d’un rapport des services de renseignements américains qui indique qu’il a perdu le pouvoir. Channel 12 rapporté qu’il est irrité par le rapport de la CIA et compte entrer en confrontation avec Joe Biden en personne.
De nouvelles démissions parmi les hauts-officiers
Ces divergences le cadre des répercussions politiques et sécuritaires de ce qui s’est passé après le 7 octobre, ce sont les démissions qui se multiplient.
Selon l’Autorité israélienne de radiodiffusion, le chef de la Division de recherche de l’armée a annoncé son intention de démissionner de ses fonctions immédiatement après la fin de l’enquête sur cette attaque.
Mardi dernier, le représentant de « l’armée israélienne » au sein de l’équipe des négociations, le général de réserve Nitzan Alone, avait démissionné, après le refus du Premier ministre Benjamin Netanyahou d’élargir les compétences de son équipe.
Alone, un officier vétéran du renseignement avait été désigné après le 7 octobre pour devenir sa main droite, aux côtés du responsable de la sécurité, chargé des efforts visant à récupérer les captifs israéliens retenus chez la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, selon la chaîne « 13 » israélienne.
Sa démission s’inscrivait sur fond de « paralysie » des efforts visant à les récupérer, a appris la chaîne de télévision citant des sources sécuritaires, notant que cette démission reflétait la frustration qu’Alone ressentait face à la manière dont la question des captifs était traitée au niveau politique et que le Gouvernement n’avait aucune intention de faire quoi que ce soit dans ce dossier pour conclure un accord d’échange.
Netanyahu entrave l’accord avec le Hamas
Dans le même contexte, des responsables israéliens politiques et sécuritaires ont déclaré que Netanyahou « entrave l’accord d’échange avec le Hamas » et en même temps, il accuse le Hamas de faire échouer l’accord et de chercher à enflammer la région pendant le Ramadan, décrivant ces points comme « une série de mensonges ».
L’objectif de la déclaration est de « fournir à Israël un prétexte pour bloquer les contacts concernant l’accord d’échange de captifs et la poursuite des atermoiements au détriment de la vie humaine », avait auparavant dit l’analyste politique dans le quotidien Maariv, Ben Caspit, en référence aux captifs israéliens chez la résistance dans la bande de Gaza.
Au cours de la première semaine de mars, la chaîne « 14 » israélienne a révélé une série de démissions massives récemment menées dans les rangs de « l’armée israélienne » sur le fond de la guerre en cours dans la bande de Gaza, y compris (celle du ) colonel Shlomit Muller-Butbul, le numéro deux dans la division (du) porte-parole de « l’armée israélienne » après Daniel Hagari, ainsi qu’un (que celle d’un ) grand nombre d’officiers à la division d’information de l’armée.
Les médias israéliens avaient auparavant révélé que l’ordre les ordres du Premier ministre Benjamin Netanyahou, de se préparer à lancer une opération militaire à Rafah a provoqué de nombreux désaccords entre lui et « l’armée israélienne ».
Source: Médias