Média de guerre des Brigades al-Qassam du Hamas a publié vendredi 14 juin une vidéo dans laquelle il s’adresse aux proches de captifs israéliens dans la bande de Gaza. Il y révèle que deux d’entre eux ont été tués lors d’un raid israélien sur la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza.
« Votre armée vous trompe et continue à vous tromper. Votre gouvernement ne veut récupérer les captifs que dans des cercueils. Votre armée a tué deux captifs dans le raid aérien sur la ville de Rafah il y a quelques jours. Le temps presse », peut-on lire en arabe, en anglais et en hébreux.
Mais la vidéo ne montre pas les photos de ces captifs tués.
Après la libération de 4 captifs israéliens vivants, les familles des captifs ont sollicité une énième fois le gouvernement israélien de conclure un accord d’échange avec les factions palestiniennes pour obtenir leur libération.
Un proche des prisonniers a déclaré lors de la conférence de presse : « Il y a encore 120 détenus qui meurent à Gaza, et la seule façon de les ramener tous, est de conclure un accord d’échange ».
Officiellement, 43 captifs sont morts et à peine une moitié des 124 captifs sont présumés vivants sur les 251 faits prisonniers le 7 octobre pour les échanger contre des milliers de Palestiniens de la Cisjordanie occupée détenus dans les prisons israéliennes.
Début juin, l’armée avait annoncé la mort de 4 d’entre eux dont les corps sont toujours entre les mains du Hamas. Ils auraient succombé à Khan Younes entre février et avril pendant qu’une division israélienne détruisait cette ville.
Selon les médias, les familles de ces captifs « divisées entre elles », n’arrivent pas à peser sur le gouvernement de Netanyahu. Mais certaines d’entre elles ont toutefois obtenu la signature de 70 députés sur 120 en soutien à la proposition de cessez-le-feu. Certaines familles de captifs binationaux exhortent les pays à faire pression sur « Israël » pour un accord avec le Hamas.
Vendredi, un otage libéré a incité les Israéliens à participer aux manifestations pour réclamer la libération des captifs restants.
Source: Divers