Le chargé d’affaires du ministère iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani, a affirmé aujourd’hui vendredi que « l’assassinat du chef du Bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), le martyr Ismail Haniyeh, met en danger la paix et la sécurité régionales ».
Lors d’un appel téléphonique avec le coordinateur de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, Bagheri Kani a souligné que c’est « le droit naturel et légitime de l’Iran de riposter le gang criminel sioniste ».
Il a également dénoncé l’incapacité de certains pays européens à condamner l’assassinat du martyr Haniyeh, conformément à la position américaine, notant que le silence de ces pays « encouragera l’entité sioniste à poursuivre ses attaques ».
À son tour, Borrell a souligné que l’Iran a le droit de « défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale », exprimant son inquiétude face à « l’escalade des tensions et le déclenchement d’une guerre globale dans la région ».
Hier jeudi, Bagheri Kani a pris contact avec des responsables étrangers en Arabie saoudite, en Égypte, en Turquie, au Qatar, en Jordanie, en Russie, en Algérie, au Sultanat d’Oman et avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, afin de discuter des derniers développements dans l’escalade israélienne dans la région.
Dans ce contexte, le site Internet américain Axios a rapporté que des responsables de l’administration du président américain Joe Biden craignent que l’assassinat « puisse rendre très difficile l’évitement d’une guerre régionale ».
Selon Axios, un responsable américain a déclaré que l’assassinat de Haniyeh « a créé une situation plus dangereuse, avec un plus grand potentiel d’escalade ».
Source: Médias