L’ambassadeur iranien à Damas, Hossein Akbari, a affirmé lundi soir à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen : « Notre relation avec la Syrie est développée et il est naturel pour nous de nous protéger et de nous défendre mutuellement dans des circonstances difficiles ».
Akbari a ajouté : « Nous pensons que l’accord entre la Syrie et la Turquie est bénéfique pour les deux pays et leurs peuples », révélant : « nous travaillons depuis des années pour servir de médiateur entre eux dans cette direction ».
Il a souligné que « nous devons rechercher des règlements afin d’éteindre l’incendie ».
Akbari a révélé que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi se rendra dans d’autres pays de la région dans le cadre de communications politiques sur les développements en Syrie.
L’ambassadeur iranien à Damas a déclaré : « Cette menace ne pèse pas seulement sur la Syrie et son peuple, mais plutôt sur tous les pays du monde, y compris les pays voisins de la Syrie et les pays islamiques ».
Akbari a souligné que « Daech ne menaçait pas seulement la Syrie et l’Irak, mais plutôt le monde entier ».
Il a noté : « Nous devons nous demander qui a protégé Daech, l’a armé et lui a fourni des éléments, et qui le protège aujourd’hui », soulignant que « la menace de Daech reviendra dans les pays qui l’ont créé et armé ».
L’ambassadeur iranien à Damas a mis en garde : « Si Daech parvient à s’établir en Syrie et en Irak, l’Europe, l’Asie du Sud-Est et les pays islamiques ne seront pas en sécurité ».
Akbari a indiqué : « Il existe de nombreuses indications du rôle israélien dans ce qui se passe en Syrie, le plus marquant étant la coïncidence de l’attaque des groupes armés avec le cessez-le-feu au Liban ».
Il a également constaté que « tous les pays du monde exercent des pressions de toutes les manières sur la Syrie en raison de sa position anti-israélienne ».
Akbari a poursuivi : « Les Américains ont beaucoup cherché à semer les différences entre la Syrie et l’Iran, et entre toutes les parties de l’axe de la résistance », soulignant « qu’il existe une volonté américaine cachée de rester en Syrie pour le bien des intérêts d’Israël ».
L’ambassadeur iranien à Damas a souligné que « malgré le coût élevé que la Syrie paie en raison de ses positions, ce coût reste bien inférieur à celui d’une capitulation ».
Source: Médias