Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé aujourd’hui mercredi que « les agressions survenues au sud du Liban sont des agressions contre l’État et la communauté internationale », ajoutant que « c’est désormais l’occasion pour l’État libanais de faire ses preuves ».
Dans son discours lors de la quatrième conférence internationale en l’honneur du dignitaire religieux Mouhammad Taqi Mesbah Yazdi à Téhéran, Cheikh Qassem a déclaré : « Nous avons traversé une deuxième phase au Liban, qui est la phase de l’agression israélienne brutale et généralisée contre le Liban, qui a commencé le 24 septembre 2024. Quelques jours auparavant, avec les attentats des téléavertisseurs , puis deux jours plus tard, le 27 septembre, le maître des martyrs de la nation, sayyed Hassan Nasrallah, que Dieu Tout-Puissant le bénisse, a été assassiné. Les Israéliens ont également lancé une campagne au cours de laquelle ils ont tué des dirigeants, attaqué des capacités, attaqué des civils, tué des enfants et des femmes, détruit des maisons au bulldozer et commis des actes lâches et agressifs massifs dans tout le Liban ».
Il a poursuivi : « Dieu soit loué pour ce rassemblement populaire autour de la résistance ait été efficace, et les citoyens Libanais se soient également rassemblés autour de la résistance, et le gouvernement et l’armée soient tout autour de la résistance. C’est ce qui a permis d’atteindre cet objectif avec le cessez-le-feu du 27 novembre ».
Il a noté : « auj. a commencé une troisième phase, que j’ai appelée la phase après l’accord visant à mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban. A ce stade, nous sommes parvenus à un accord qui empêche l’ennemi de poursuivre son agression et l’oblige à quitter les territoires libanais occupés. Par conséquent, le Hezbollah s’engage également à mettre un terme à sa défense et à se retirer du sud du fleuve Litani en termes de membres de la résistance et d’armes ».
Il a ajouté : « Nous avons commencé à mettre en œuvre cet accord, et l’État libanais est celui qui a conclu cet accord et donc il est directement responsable de son suivi et de sa mise en œuvre. Cette étape est en fait une troisième et nouvelle étape, appelée étape post-accord. La responsabilité incombe à l’État libanais, aux pays qui l’ont parrainé et au comité de suivre politiquement la mise en œuvre de l’accord jusqu’à ce qu’Israël quitte le Liban ».
Il a indiqué « qu’Israël commet des centaines de violations et attaques aériennes et terrestres, et détruit des maisons au bulldozer et pénètre dans certaines zones où il n’avait pas pu entrer auparavant ».
Il a noté : « Le Hezbollah a décidé de lui donner une chance et a décidé de laisser l’État libanais d’assumer sa responsabilité. Il s’agit d’une étape politique à laquelle l’État a répondu, et il y a des voix et nous sommes d’accord avec eux sur le fait que l’État doit être responsable de la mise en œuvre de cet accord. Nous considérons donc que l’agression qui a lieu actuellement est contre l’État et contre la communauté internationale voire contre tous ceux qui ont parrainé cet accord. C’est leur responsabilité et ils doivent l’assumer directement ».
Il a poursuivi : « Peut-être que certaines personnes diront : « Qu’est-ce que vous faites ? Nous sommes patients à ce stade et nous considérons que la responsabilité incombe à l’État. Nous ne voulons pas faire quelque chose qui nous ramène à la responsabilité directe de quelque chose dont tout le monde devrait être responsable ».
Il a expliqué : « Il est vrai qu’il y a désormais une véritable brèche morale dans ce que fait Israël, mais nos efforts doivent être combinés et la pression politique doit être portée à son plus haut niveau. C’est une opportunité. »
Il a ajouté : « Nous avons prouvé par la résistance que nous n’avons pas permis à l’ennemi d’avancer dans la région frontalière. Ce sera également l’occasion pour l’État libanais de faire ses preuves par l’action politique ».
Cheikh Qassem : La résistance continuera et deviendra plus forte, et nous travaillerons avec nos partenaires nationaux pour élire un président de la république
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé que « la résistance continue et compte se renforcer », ajoutant que « nous travaillerons avec nos partenaires dans le pays pour élire un président pour la république et reconstruire ce qui a été détruit ».
Cheikh Qassem a déclaré : « La résistance a retrouvé sa santé. Elle a une foi profondément enracinée et un groupe de croyants martyrs, qui peuvent avancer, briller et devenir plus forts à l’avenir, si Dieu le veut ».
Cheikh Qassem a estimé que « l’entité israélienne qui a tué des gens, détruit des pierres et commis un génocide à Gaza, s’est dévoilée devant la nation et le monde comme une entité brutale et criminelle, avec le soutien criminel des États-Unis, et elle est un ennemi de l’humanité ».
Il a ajouté : « Nous devons évaluer les événements qui ont eu lieu dans cette guerre d’agression, bénéficier de ses résultats et développer nos actions avec les leçons retenues ».
Il a noté que « nos atouts au Liban sont grands et influents, grâce à Dieu Tout-Puissant, et nous travaillerons avec nos partenaires dans le pays pour élire un président pour la république et reconstruire ce qui a été détruit, faire démarrer la roue de l’Etat conformément à ses lois, et lancer un atelier de réforme et de redressement de l’économie et se tenir aux côtés du peuple dans ses situations sociales difficiles ».
La résilience était légendaire à Gaza et au Liban, et le sang de tous les martyrs a permis de poursuivre la résistance.
Cheikh Naeem Qassem a souligné « qu’il y a une fermeté légendaire face à l’ennemi israélien à Gaza et au Liban », ajoutant que « le sang de tous les martyrs de l’axe de la résistance a permis de réaliser un acquis pour la poursuite de la résistance ».
Cheikh Qassem a rappelé : « Le Hezbollah a été lancé comme une résistance islamique jihadiste contre Israël, qui occupe la Palestine et un certain nombre de terres de la région, et a des ambitions expansionnistes ».
Cheikh Qassim a noté : « Nous considérons qu’il existe une réelle compatibilité entre le jihad d’un point de vue islamique et la libération de la terre d’un point de vue national, et notre position est celle de faire face et de résister à l’agression ».
Il a souligné « qu’ il n’y a pas de contradiction entre notre esprit jihadiste, dont nous sommes issus, et l’esprit national dont d’autres procèdent pour libérer la terre. Il y a une compatibilité entre eux. »
Il a poursuivi : « Il est naturel et même obligatoire que les membres d’une même ligne coopèrent dans tout le monde islamique car ils partagent la même vision islamique et le même jihad. Il est naturel que des personnes d’une même zone géographique coopèrent à l’échelle nationale pour la libération. Lorsqu’il y a une extension de la doctrine et qu’il y a une extension de la géographie et que les deux parties coopèrent, une véritable force est produite pour faire face à l’agression ».
Il a indiqué : « Par conséquent, nous considérons que la coopération qui a lieu avec l’Iran est islamique afin de faire face aux défis qui existent dans la région, ainsi que le soutien du Hezbollah à Gaza, le soutien du Yémen à Gaza et le soutien de l’Irak à Gaza ».
Il a expliqué: « Toutes ces actions découlent d’une même vision liée à la confrontation à l’ennemi commun, même si c’est dans une géographie spécifique, d’un point de vue de foi et de croyance, et tout le monde dans la géographie immédiate doit affronter cet ennemi ».
Il a ajouté : « Nous considérons que nous avons traversé trois étapes dans cette confrontation avec l’ennemi israélien. La première étape est celle du soutien à Gaza. Cette étape fait partie de notre foi et de nos convictions, de notre patriotisme et de la nécessité pour ceux qui partagent une même ligne de coopérer pour affronter l’ennemi commun que soutient l’Amérique, le Grand Satan, avec toutes ses capacités, afin de détruire le région et de la contrôler ».
Il s’est interrogé : « Nous devons demander à la nation et au monde pourquoi elle n’a pas soutenu la Palestine et Gaza face à l’ennemi ? Avec ce soutien et ce travail, nous dénonçons ici les démons du complot mondial de l’entité israélienne usurpatrice et occupante ».
Il a conclu que « le sang du martyr Hajj Qassem Soleimani, du maître des martyrs de la nation, sayyed Hassan Nasrallah, que Dieu Tout-Puissant le bénisse, de sayyed Hashem Safi al-Din, de Yahya al-Sinwar, d’ Ismail Haniyeh, le soutien des Houthis et d’Ansarullah, le martyr d’Abou Mahdi al-Mouhandis et le soutien des forces des Hachd al Chaabi, ainsi que des autorités religieuses de la ville sainte de Najaf et de Qom sainte, et des gens libres du monde entier qui se sont manifestés selon leurs capacités. Toute cette coopération nous a mis dans une position où nous pouvons dénoncer cet ennemi et réaliser un exploit en poursuivant la résistance et en faisant en sorte que cette résistance reste ferme pour le bien de l’avenir et afin d’obtenir des résultats ».
Source: Médias