Jeudi après-midi, l’armée d’occupation israélienne a menacé de bombarder des bâtiments dans plusieurs villages du sud du Liban.
Le correspondant d’Al-Manar a indiqué que « les zones menacées par l’armée d’occupation israélienne sont des quartiers résidentiels, notamment dans la région de Kfar Tibnit ».
Parallèlement, le ciel au-dessus des zones menacées a été le théâtre de survols intensifs de drones de reconnaissance de l’armée d’occupation israélienne.
Notre correspondant a rapporté qu’un civil a été blessé lors de deux raids aériens israéliens sur la ville frontalière de Mays al-Jabal.
Il a signalé un raid israélien visant une habitation civile dans la ville de Kfar Tibnit, dans le district de Nabatieh.
L’occupation israélienne a également mené des raids sur la ville de Dibbine, au sud du Liban.
Le correspondant d’Al-Mayadeen a également rapporté que l’occupation israélienne a mené des raids sur les villes d’al-Shehabiyeh et de Burj Qalawiyeh.
Le président de la république, le premier ministre et le chef du Parlement exhortent la communauté internationale à faire pression sur « Israël » pour qu’il cesse immédiatement ses attaques
Le président libanais Joseph Aoun a condamné les frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé des villages et des villes du sud cet après-midi, faisant suite à des attaques similaires visant des zones de la Bekaa quelques jours plus tôt.
Dans une déclaration publiée sur le compte de la présidence libanaise sur la plateforme X, M. Aoun a déclaré « qu’Israël ne respecte pas le travail du Mecanism, ni aucun des pays parrainant l’accord de cessation des hostilités ». Il a considéré les frappes aériennes israéliennes comme « une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité ».
Commentant les menaces israéliennes, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré que « le Liban participait activement aux réunions du comité de cinq membres ».
Il a souligné que la question légitime aujourd’hui est : « Où est l’engagement d’Israël envers le Mecanism ? Comment peut-il continuer à intimider et à commettre des attaques, alors que ces réunions sont censées garantir la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 et la cessation des hostilités ?»
Le Premier ministre a appelé « la communauté internationale, en particulier les États parrainant l’accord de cessation des hostilités, à exercer une pression maximale sur l’entité occupante pour qu’elle cesse immédiatement ses attaques et se conforme à nouveau pleinement au mécanisme et à l’accord de cessation des hostilités, y compris le retrait des territoires libanais occupés, la cessation des hostilités et la libération des prisonniers.
De son côté, le ministre libanais de l’Information, Paul Morcos, a déclaré, à l’issue de la réunion du gouvernement, que « le gouvernement libanais appelle le Conseil de sécurité et les États parrains à faire pression sur Israël pour qu’il cesse ses attaques ».
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a déclaré dans un communiqué que « les attaques israéliennes ne constituent pas seulement des violations de l’accord de cessez-le-feu, mais constituent une agression contre le Liban, sa souveraineté, son armée et les forces de la FINUL et leurs missions ».
Berri a également appelé tous les Libanais à considérer cette agression comme « une occasion de consolider une position unifiée face à l’agression israélienne, qui vise l’ensemble du Liban ».
L’armée libanaise : Ces attaques entravent le déploiement de l’armée dans le sud et la mise en œuvre de son plan.
L’armée libanaise a déclaré que « l’ennemi israélien poursuit ses violations, qui ont dépassé les 4 500 depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessation des hostilités, suite à sa dernière agression contre le Liban en 2024 ».
L’armée a ajouté dans un communiqué que « l’ennemi israélien poursuit ses attaques contre les civils, la dernière en date ayant visé aujourd’hui plusieurs villages du sud, ainsi que des civils dans plusieurs zones peuplées, faisant des martyrs et des blessés ».
Elle a également indiqué que « ces attaques et violations entravent le déploiement de l’armée dans le sud et leur poursuite entravera la mise en œuvre de son plan, en commençant par la zone située au sud du fleuve Litani ».
L’armée libanaise a annoncé qu’« une unité militaire spécialisée au sein de l’armée a découvert un dispositif d’espionnage camouflé que l’ennemi israélien avait placé dans la région de Labbouneh-Tyr et a entrepris de le démanteler ».
Source: Médias