Le président colombien Gustavo Petro a proposé à l’Assemblée générale de l’ONU la création d’une force armée pour mettre fin au génocide israélien à Gaza, dénonçant l’échec de la diplomatie.
« Nous avons besoin d’une armée puissante issue de pays qui refusent d’accepter les massacres. C’est pourquoi j’en appelle aux nations et aux peuples du monde : plus que jamais, unissons nos forces militaires et nos armes, en tant que partie intégrante de l’humanité. Nous devons libérer la Palestine. »
« Chaque jour, chaque minute, un missile détruit les corps de bébés et d’enfants […] il faut une armée puissante de pays qui refusent le génocide », a regretté le président Petro.
Et d’ajouter : « On ne nous écoute pas quand nous votons pour mettre fin au génocide à Gaza, même si nous représentons la majorité des présidents du monde et la plus grande partie de l’humanité. Une minorité de dirigeants, capables d’arrêter les bombardements, refusent d’agir ».
Le président colombien a également accusé Washington et l’OTAN de « tuer la démocratie » et de raviver « la tyrannie et le totalitarisme » à l’échelle mondiale. Il a souligné la nécessité de hisser « le drapeau de la liberté ou de la mort », qui, selon lui, devrait être accompagné de la couleur blanche, symbole de paix et d’espoir.
Les propos du président colombien ont conduit à la sortie de la délégation américaine de la salle.
Rappelons qu’Israël a tué plus de 65.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, depuis le début de sa guerre génocidaire contre Gaza lancée le 7 octobre 2023.