Plus de 100 terroristes ont trouvé la mort dans les combats opposant les formations radicales Jaysh al-Islam, Faylaq al-Rahman et le Front al-Nosra dans l’est de la capitale syrienne, a annoncé la chaîne de télévision Al-Mayadeen.
Selon la chaîne, les hostilités entre terroristes continuent, alors que l’armée syrienne poursuit son opération visant à libérer le quartier de Qaboun, dans l’est de Damas.
Des tirs d’artillerie et d’aviation se font entendre dans la capitale syrienne depuis quelques jours.
L’armée syrienne et ses alliés se sont emparées du village de Derra, dans la banlieue nord-est de Damas, prenant ainsi le contrôle de la frontière syro-libanaise entre Zabadani et la ville libanaise de Toufeil.
Les terroristes du Front al-Nosra ont attaqué les positions de Daech à 130 km de Zabadani, aux environs de la ville frontalière syrienne de Flita.
L’armée libanaise a pour sa part pris pour cible les groupes terroristes qui essaient de pénétrer au Liban près de la ville syrienne d’Aarsal.
Les terroristes se livrent à la contrebande d’armes, reçoivent des renforts et organiser des camps d’entraînement et des dépôts d’armes dans les régions montagneuses syriennes depuis le début du conflit en Syrie.
Les USA déploient des troupes et des blindés à la frontière turco-syrienne
Sur un autre plan, les États-Unis ont décidé de déployer leurs troupes le long de la frontière turco-syrienne, de Kobané à Kameshli, sous prétexte de prévenir des affrontements entre les forces armées turques et les combattants kurdes des YPG. Cette information a été confirmée à Sputnik par un représentant des YPG qui requiert l’anonymat.
« Nous avons discuté avec les États-Unis les mesures à prendre pour prévenir de nouvelles attaques de la Turquie. Nous avons informé les États-Unis qu’au cas où la Turquie frapperait de nouveau nos positions, nous cesserons de participer à l’opération de libération de Raqqa et nous retirerons nos forces vers la frontière. La partie américaine, à son tour, a promis de faire les efforts nécessaires pour que les frappes ne se reproduisent plus », a-t-il déclaré.
Rappelons qu’au cours des trois derniers jours, des affrontements violents ont eu lieu entre militaires turcs et combattants des YPG près de la ville de Ceylanpinar, à la frontière turco-syrienne.
Mardi 25 avril, la Turquie a mené des raids aériens en Syrie et en Irak qui ont tué plus de 20 combattants des forces kurdes impliquées dans la lutte contre les takfiristes.
Les États-Unis, alliés de la Turquie, sont « profondément préoccupés » par ces bombardements qui ont été menés « sans coordination adéquate avec les États-Unis ou la coalition mise en place pour défaire le groupe Daech », selon le département d’État américain.
Cette attaque en Syrie, lancée contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord-est du pays, est l’une des plus meurtrières menées dans ce pays par la Turquie, qui qualifie cette milice de « terroriste ».
Source: Sputnik