L’application de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou pourrait être un coup dur pour le marché américain du travail, ainsi que pour les projets pétroliers dans le monde entier, relate le quotidien international Financial Times, se référant aux représentants de l’industrie du pétrole.
Les représentants du secteur pétrolier américain, cités par le quotidien international du monde des affaires The Financial Times, avertissent que l’application de nouvelles sanctions antirusses aurait un impact négatif sur les sociétés américaines et pourrait gêner l’industrie pétrolière non seulement en Russie, mais dans le monde entier.
Ainsi, le Président de l’association américaine Petroleum Equipment & Services Association, Leslie Beyer, a déclaré dans sa lettre à Kevin McCarthy, leadeur de la majorité des Républicains à la Chambre des représentants des États-Unis que «l’escalade colossale» des sanctions pourrait mettre des obstacles aux sociétés américaines sur les marchés mondiaux, pouvant entrainer «la réduction des postes et la régression économique» aux États-Unis.
Par contre, le Président de l’Institut américain du pétrole (American Petroleum Institute, API), Jack Gerard, soutient le projet de nouvelles sanctions en appelant toutefois les membres de la Chambre des représentants à «changer d’une manière cardinale» la loi pour «éviter des conséquences imprévisibles».
Le Sénat américain a approuvé le 14 juin une proposition de loi prévoyant le durcissement des sanctions visant la Russie dans le cadre d’un amendement de Mark Crapo portant sur de nouvelles sanctions contre l’Iran.
Ce texte propose notamment de réduire la durée de financement des banques russes, qui sont déjà visées par les sanctions américaines, de 90 à 14 jours, et celle des sociétés pétrogazières russes à 30 jours. En outre, le document interdit au Président américain de lever les restrictions sans l’accord du Sénat.
Source: Sputnik