Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Jaberi Ansari a affirmé , lors de sa rencontre avec le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad, que « la décision stratégique de l’Iran est de soutenir la Syrie pour trouver une solution à la crise actuelle et dans sa lutte contre le terrorisme » selon l’agence d’information iranienne Farsnews.
Il s’est ensuite référé « sur la nécessité de tenir compte des dimensions humanitaires de la crise syrienne et de tenir des consultations avec des responsables européens sur ce sujet ».
De son côté, son homologue syrien, qui est à Téhéran dans le cadre de la réunion du Comité mixte politique des deux pays, a précisé que « la Syrie soutient l’opération de Mossoul, en Irak » ajoutant que « la lutte contre le terrorisme est une priorité commune dans les coopérations régionales.
« L’Occident n’est pas sérieux dans sa lutte contre Daesh et exploite ce problème pour faire avancer ces objectifs d’ingérence », a-t-il conclu.
Par la suite, Fayçal Meqdad, s’est entretenu avec le président du Centre des recherches stratégiques du Conseil de discernement du bien du régime islamique Ali Akbar Velayati qui a déclaré que l’objectif des ennemis visent à démembrer l’Irak et la Syrie » soulignant que » leur rêve ne se réalisera point ».
Il a affirmé qu' »en cas de démembrement de l’Irak et de la Syrie, les ennemis pourraient dominer facilement les pays de la région ».
En allusion au complot du triangle États-Unis/Israël/Arabie saoudite, il a insisté « sur la résistance de la Syrie face à ce front terroriste », assurant que »le plan des Américains est voué à l’échec ».
« La libération de Mossoul est imminente et la victoire des Irakiens est à la porté de main; c’est pourquoi les ennemis envoient des daeshistes de l’Irak vers la Syrie pour les utiliser le moment opportun », a-t-il précisé.
Le président du Parlement iranien, Ali Larijani a également reçu M. Meqdad avec qui il a discuté des progrès réalisés par les Syriens face aux terroristes. Il a réitéré que « la Syrie se trouvait sur la première ligne de la Résistance dans la lutte contre le terrorisme ».
M. Larijani a accusé « certains pays de la région et certaines grandes puissances mondiales d’être responsables de la crise actuelle en Syrie ».
Source: Agences