Les États-Unis devraient unir les efforts de l’Armée de l’air et de l’Armée de terre pour trouver le moyen de faire face au système russe de défense antiaérienne S-400, estime un général américain.
L’aviation américaine a besoin de l’aide de l’Armée de terre pour contrer le système de défense antiaérienne et antimissile russe S-400, a déclaré le général James Holmes, commandant de l’Air Combat Command de l’Armée de l’air américaine.
De l’avis du général, la préoccupation première des militaires américains tient à la plus grande portée des S-400 par rapport à leurs prédécesseurs, les S-300, ce qui limite le rayon d’action des avions de quatrième génération.
«Nous avons des capacités que nous allons rassembler sur le plan du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance… ainsi que des systèmes à longue portée que nous apportons au combat», a annoncé le général, cité par Military.com.
Les commentaires de Holmes interviennent alors que les législateurs américains tentent de bloquer les ventes de F-35 Joint Strike Fighter à la Turquie.
La Turquie, deuxième armée de l’Otan par ses effectifs, et la Russie ont signé en décembre dernier un accord sur les livraisons de missiles S-400 pour quelque 2,5 milliards d’euros. Ce contrat prévoit qu’Ankara achètera deux batteries de systèmes S-400. Les deux pays se sont entendus sur une coopération technique dans ce domaine, qui permettrait à la Turquie de produire des missiles sol-air sur son territoire.
Le S-400 Triumph est le système de défense antiaérienne et antimissile russe le plus moderne, capable également de détruire des cibles terrestres. La portée des missiles qui équipent les S-400 dépasse les 400 kilomètres. Ils peuvent atteindre une altitude de 30 kilomètres.
Source: Sputnik