Nouveau mensonge israélien débusqué.
Le Quai d’Orsay a démenti les informations rapportées la veille par le quotidien israélien Maariv et selon lesquelles la France aurait demandé à Israël de n’engager aucune action militaire contre le Liban avant la formation d’un nouveau gouvernement.
Ce ne sont que des « spéculations sans aucun fondement », a affirmé le lundi 28 janvier la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Von der Mühll, rapporte le site francophone de la télévision iranienne Press TV.
Avant la révélation de ce fake news, ce sont les mensonges proférés sur l’état de santé du numéro un du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah qui ont été bannies, de par son interview en direct le samedi 26 janvier dernier. Pendant plusieurs semaines, les médias israéliens, surtout le Israel Hayom, proche du Premier ministre israélien, s’étaient acharnés à spéculer qu’il avait été hospitalisé et ont évoqué sa mort.
« La France est attentive à la situation au Liban et elle souhaite qu’un gouvernement soit maintenant formé au plus vite. Elle considère qu’il s’agit là d’une nécessité pour que la souveraineté, la sécurité et la stabilité du Liban prévalent dans un contexte régional difficile », a précisé la porte-parole du ministère français des AE.
« La France appelle en outre au strict respect des résolutions du Conseil de sécurité et elle salue l’engagement de la Finul pour que le calme soit maintenu le long de la Ligne bleue, à la frontière entre le Liban et Israël», a-t-elle ajouté.
En les attribuant à la France ces allégations de report de la guerre contre le Liban devraient faire croire que durant la visite du président israélien à Paris, il a été question d’une offensive militaire israélienne, en principe dissuadée par l’équilibre des forces imposé par l’Axe de la résistance.
Durant son point de presse, Mme Von der Mühll a aussi démenti une autre information selon laquelle la France avait cessé de fournir son aide à l’armée libanaise, arguée également par Maariv.
Entre ces derniers mensonges qui concernent le Liban et le Hezbollah, on peut entrevoir un lien qui se trouve peut-être dans l’interview de S. Nasrallah. Lorsqu’il a rendu hommage à la France pour sa position au sein du Conseil de sécurité qui a rejeté une résolution de condamnation du Liban sur l’affaire des tunnels, sur laquelle Netanyahu a fait tout un tapage médiatique.
Visiblement lésés par la position pro libanaise de Paris, les responsables israéliens ont semblé vouloir effacer l’affront, devant leur public, particulièrement susceptible. Par le mensonge, encore une fois.